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Medrissa : un bourg de l’Ouest algérien, approche anthropologique

Insaniyat N° 29-30 | 2005 | Premières recherches II (Anthropologie, Sociologie, Géographie, Psychologie, Littérature) | p.191-199 | Texte intégral


Médrissa : un bourg de l’Ouest algérien, approche anthropologique

Abstract : Dans le cadre d’un projet de magister en anthropologie sociale et culturelle, j’ai constaté que des synthèses d’histoire sociale et des études diverses concernant la région de notre recherche sont complètement absentes. L’étude de l’ensemble des institutions, des croyances et des connaissances qui permettent à un groupe de subsister tout en s’adaptant à son environnement est envisageable dans cette optique. Il s’agit de comprendre les changements et d’évaluer leurs effets sur cette société qui tire ses ressources principalement du travail de la terre et de l’élevage, car le monde vécu est aussi un monde conçu, et on ne peut observer la vie d'un petit groupe humain sans en faire partie.

Mots clés : Médrissa - village - monographie - nomades - colonisation - économie - politique - communauté.


Mansour MARGOUMA : Université d’Oran, 31 000, Oran, Algérie
Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle, 31 000, Oran, Algérie


L’objectif de ce mémoire est de présenter une approche monographique, dans une perspective anthropologique, du bourg «Medrissa» (wilaya de Tiaret). Ce bourg, situé à l’articulation entre les Monts de Frenda et la Steppe, est particulièrement intéressant du point de vue des relations anciennes et actuelles, entre les groupes humains et leur milieu naturel d’une part, et entre les groupes humains eux-mêmes, d’autre part.

Pour la réalisation de ce travail, je me suis basé essentiellement sur le privilège de mes origines et des entretiens que je n’ai pas cessé d’entretenir avec ce lieu et ses habitants. Des qualités de contact et de compréhensions ont pu ainsi compléter le gros travail d’archives et d’interviews mené.

Problématique et méthodologie

medrissa est majoritairement constitué de nomades venus du Sud, les zughba, fraction de la grande tribu de beni hillal, au 12ème siècle après j.c, environ 1170 selon Ibn khaldoun. Ces nomades conservaient à leur arrivée, et même actuellement, devenus sédentaires, une grande partie des comportements culturels, linguistiques et vestimentaires de leurs ancêtres orientaux, les Arabes Hillaliens.

Par notre étude, nous essayerons de mettre en exergue les caractéristiques de cette société de nomades sédentarisés à travers les âges, influencés par les différentes civilisations qui se sont imbriqués les unes dans les autres pour donner naissance à cette société de Medrissa qui, dans son ensemble, nous paraît d’une certaine homogénéité, formant un tout cohérent, dû certainement aux relations interpersonnelles directes existant entre ses membres. Mais, quelque part des hétérogénéités apparaissent, dues probablement à un comportement ancestral. De là, nous essayerons de comprendre les changements et les transformations, leurs facteurs et leurs effets sur cette société à travers les phases de son existence, voir ensuite comment vivent, actuellement, les hommes et les femmes dans cette société? Comment s’organisent-ils dans leurs vies? Comment coexistent-ils (cohabitation) dans ce village? Comment s’adaptent–ils sans cesse aux nouvelles situations qui les interpellent? Telles sont les questions fondamentales auxquelles nous voudrions apporter des éléments de réponse.

La démarche méthodologique se résume dans les points suivants:

- Recueil et exploitation de la documentation disponible (archives, livres, manuscrits, cartes, photos).

- Observation participante et description des faits (fêtes, rituels, lieux publics, spectacles, conflits).

- Réalisation d’entretiens libres, semi-directifs et interviews auprès de certains informateurs privilégiés (responsables locaux, citoyens, et notables du village).

- Traitement de l’information et analyse.

- Explication et théorisation.

Localisation et population

Medrissa est une commune de la wilaya de Tiaret (elle a été créée en 1956), située sur la partie sud de cette dernière, à une distance d’environ 70 Km du chef-lieu de wilaya située à une altitude qui avoisine 1100m; elle fait partie de la zone de transition entre le Tell et la Steppe (les hautes plaines de l’Ouest), et s’étend sur une superficie de 256Km². Elle est limitée: au nord-est par la commune de Tousnina, au nord–ouest par la commune de Frenda, à l’est par la commune de Chehaima et à l’ouest par la commune de Aïn Kermes et Sidi Abderrahmane.

Bien avant la conquête française, la région était peuplée par la grande tribu des "Ouled Djerad" (issue des Ouled Ziane Gheraba, confédération des Harar) qui occupe actuellement la partie sud-ouest de la wilaya de Tiaret. Cette tribu a été remplacée, sur le territoire de Medrissa, par d'autres tribus des "Harar" (Cheraga et Gheraba). Elle se compose des fractions suivantes:

Harar cheraga

Son territoire se compose des tribus[1] suivantes:

Ouled Lakred ou Ouled Lakhed; Ouled Sidi–Khaled ; Ouled Ziane Cheraga; Ouled Haddou ; Kaâbra; Ouled Zouai; Ouled Aziz; Chaouia; Ouled Bou-Afif; Ouled Bel-Hocein; Ouled Kharoubi; Ouled Bou-rennan; Sahari Cheraga; Guendza et la Smala d’Ain-Kerma[2].

Harar gheraba

Le territoire des Harar Gheraba se compose des tribus suivantes: Ouled Ziane Gheraba; Dehalsa; Ghouadi; M’rabtine-Gheraba et Hassinat[3].

«Les relations entre tous ces ensembles, s’établissaient à l’occasion des multiples échanges entre les différentes régions; c’est dans la mesure où l’activité pastorale ne pouvait se limiter ou être définitivement cantonnée dans une aire géographique bien déterminée, qu’il y avait toujours des intérêts à défendre et des avantage réciproques à s’accorder ou à se refuser par le biais des structures sociales dans lesquelles se trouvaient insérés les éleveurs. Ces ensembles pouvaient être soit des fractions de tribus, des tribus entières ou des confédérations de tribus couvrant de très vastes portions du territoire (par exemple les Ouled sidi Cheikh à l’ouest, les Harar au centre, les Haracta à l’est)»[4].

Ces tribus contrôlaient à l’époque leur région, contrôle et détention de la zone céréalière au sud de Tiaret, il peut arriver même parfois à ces nomades de demander des droits de passage pour les tribus qui traversent leur territoire.

«Les migrations supposaient des accords avec les tribus des régions traversées auxquelles les pasteurs versaient des droits. Les conflits étaient rares, surtout au terme du parcours où les nomades parvenaient à la fin du printemps, c’est-à-dire au moment des récoltes. Ils apportaient, en outre, les produits du Sud, essentiellement les dattes, et les fruits de leur troupeau qu’ils échangeaient, selon des équivalences coutumières, contre des céréales»[5].

Pendant la période turque, les Harrar refusèrent longtemps de reconnaître cette domination. Ce serait vers 1737, qu'ils firent leur soumission, sans combat, au bey Youcef, fils de Mostefa Bouchelaghem qui venait de s'installer à Mascara. Bien que soumis pendant plus de 60 ans aux beys de la Province, c'est en 1805 que tous les Harrar, soulevés par le marabout Derkaoui Ben Cherif, allèrent bloquer dans Oran le bey mustapha Ben Menzali. Après cet exploit, ils se soumirent de nouveau à l'autorité turque.

Une économie à base agraire

Les fondements économiques de la société de Medrissa sont simples et reposent sur l'agriculture et l'élevage; c'est une société agro-pastorale, mais le primat de l'agriculture (céréaliculture surtout) est manifeste, lié à l’expansion du Sersou par l’introduction de la mécanisation. Après l'échec de la Révolution agraire et les nouvelles réformes entretenues, certains fellahs privés ont récupéré leurs terres précédemment nationalisées. Auparavant, il y avait le petit propriétaire qui travaillait lui-même sa terre, mais le grand propriétaire, quant à lui, la divisait en lots et la confiait à des métayers appelés Khemmas[6]. « Le khemmassat a été supprimé officiellement par la Révolution agraire, mais dès auparavant l'évolution économique avait de fait provoqué sa disparition. Le khemessat est mort le jour où est entré le tracteur »[7]. L'introduction de nouveaux matériels mécaniques modifiait le travail et la relation avec la terre. « Alors que le grand propriétaire travaille désormais souvent sa terre lui-même, c'est le petit propriétaire qui est amené, à son corps défendant, à faire travailler son bien par d'autres »[8].

En tenant compte de certains problèmes, la sécheresse, le coût de location du matériel pour travailler sa terre, les semences, le coût du carburant, le non-respect de l'itinéraire technique, ont fait en sorte que certains petits fellahs, surtout ceux qui n'arrivent pas à faire face à ces contraintes, ont recours à d'autres formes de contrats avec d'autres personnes possédant capital et /ou matériel. Les contrats dits "modernes" selon Marc Cote (1996), peuvent être de type "association" entre fellah propriétaire de la terre et le propriétaire du matériel, tout en partageant les charges de la semence et des engrais, ou de type location, où le propriétaire de la terre reçoit une somme d'argent selon la convention ou le contrat conclu avec l'autre personne.

Les femmes et les jeunes

La famille, régie par des coutumes anciennes consacrant l'immobilisme, l'autorité du chef de famille, l'inégalité, se trouve en contact avec de nouvelles idées. La force des habitudes, la nécessité font qu'elle (la famille) subsiste, le plus souvent, dans ses formes anciennes. Certaines familles locales (grandes familles surtout) se sont enrichies par l'élevage et se sont aussi mises à la culture mécanisée et aux constructions en dur.

La femme, dans le passé proche, menait une vie caractérisée par la misère et l'analphabétisme, qui ne lui a permis aucun renouvellement. Le développement et la modernisation ont offert aux femmes des possibilités et des rôles nouveaux, mais ont également sapé leurs ressources traditionnelles. Auparavant, la majorité des femmes de Medrissa ne sortaient de chez elles que pour des cas majeurs, des raisons précises et ponctuelles. Selon certaines traditions à l'époque, et même parfois actuellement, la femme ne travaille pas en dehors de son domicile.

Les jeunes de Medrissa se sont trouvés dans le désespoir, ils ont dû constater qu'il n'y a pas de rapport entre scolarisation et emploi. Ces jeunes ont essayé de s'en sortir par le recours aux activités de type "trabendo". Certains disent que le manque de moyens et l'absence d'infrastructures nécessaires pour se cultiver le corps et l'esprit sont à l'origine de cette angoisse que vit une partie importante de la jeunesse de Medrissa. Le jeune attend alors du milieu qu'il lui permet de se développer, de s'exprimer et de s'émanciper sans que les entraves d'un contrôle social rigoureux lui soient imposées.

Les structures communautaires

La société medrissienne nous paraît d’une certaine homogénéité, solidaire. L’entente règne entre ses membres, voisins de quartier ou même entre les différentes familles du village, qui se respectent et s’entraident, et lorsque un événement arrive (décès ou mariage) tout le monde contribue, surtout les voisins et les proches. « N’oublions pas la forme d’entraide collective, la "touiza"[9], qui était l’aide de plusieurs famille au profit d’une seule… Ce contexte moral, économique et social, aboutissait à la détermination d’une personnalité chez l’individu, qui répondait aux exigences de la solidarité communautaire, caractérisée par l’intérêt collectif, l’austérité et le respect social »[10].

La consanguinité étroite est vivante, mais l’homme n’est homme que dans la société qu’il représente, il n’est pas libre dans ses actes, il obéit à la communauté; toute désobéissance à celle-ci entraîne son rejet et sa mise à la quarantaine. « La communauté villageoise dictait à ses membres un comportement fortement intégré. Certains auteurs, particulièrement étrangers au pays, ont soutenu que l’homme algérien ne disposait pas de liberté d’entreprise, ni d’initiative à l’intérieur de ces communautés rigides et fermées... Les mariages étaient fortement endogamiques, internes au groupe communautaire, ce qui accroissait la solidarité de parenté entre les membres du même groupe communautaire »[11].

Pour palier l’hostilité et la rivalité qui peuvent survenir entre les différentes tribus ou fractions de tribus, certains hommes envisagent des mariages (et le feront dans plusieurs cas) entre des membres de familles appartenant à des tribus différentes. Toutes les tribus ou " arch" peuvent se marier entre elles, sauf pour certains cas (des "chorfas" et des "m’rabtine") comme le mariage d’un homme " zertif" qui n’est pas d’une famille noble avec une femme "chrifa "d’une famille noble. Le contraire peut se réaliser (un homme " chrif" peut se marier avec une "zertifa") mais dans des cas rares[12]. Un mythe interdit aux deux tribus "les Ouled Sid-Ennasseur"et les "Ouled Sidi Khaled" (toutes les deux "chorfa") de se marier entre elles.

Les deux saints patrons les plus connus dans la région sont: "Sidi Mostefa" (des Ouled Haddou) sur le territoire de Medrissa, et "Sidi Khaled" (des Khoualed) sur le territoire de Tousnina. Quand les deux fêtes "waâda" ou "taâm" arrivent, tout le monde (de différentes appartenances tribales ou familiales) y va pour participer ou pour assister aux festivités données. Il existe au niveau de Medrissa un cimetière utilisé par les habitants du village, et sans exception, et même parfois par ceux de "Chehaima", commune limitrophe de Medrissa, habitée par les Kaâbra et les Ouled Sidi Khaled. En zone éparse, un autre cimetière près du saint patron " Sidi Mostefa" est utilisé par les Ouled Haddou et d’autres ruraux, plus rarement par les gens du village.

Conclusion

Un travail de recherche basé sur la vie d'un petit village et celle de sa population étudiée dans son travail, sa culture, et ses mœurs est par nature, pluridisciplinaire. Nous avons essayé, au cours de ce travail, de suivre les caractéristiques principales de la société medrissienne de ne pas perdre de vue les hommes et leur manière de vivre, ou des éléments qui peuvent se révéler utiles à une compréhension aussi complète que possible de la ville locale.

En matière de méthodes, nous avons eu recours à l'utilisation d'interviews, d'entretiens et à l'observation participante, par lesquels nous avons essayé d'obtenir, souvent indirectement, des informations détenues par les sujets interviewés ou les gens observés, et de comprendre les phénomènes intérieurs à la vie de la collectivité, tout en nous détachant de « la position d'extériorité qui ne permet pas de comprendre de l'intérieur ce qui se passe pour le groupe et de comprendre les phénomènes significatifs de son existence »[13]; en même temps nous avons pris une distance (d’ethnologue) et un regard éloigné pour ne pas être influencé par notre implication au sein du groupe.

La contrainte du temps, car comme le souligne F. Colonna, « c'est à la fin, ou au milieu de la mission, qu'on verra quoi et où chercher concrètement »[14], l'absence de documents et le manque de sources pour les périodes étudiées, nous ont empêché d'évoquer certains aspects de ce petit village et de sa société. En outre, des documents autrefois conservés à la mairie ont hélas disparu. Certaines sources nous ont demandé un effort considérable, et pour comparer avec un certain nombre d’aspects nous avons eu recours à des informations générales sur l'Algérie, que nous avons trouvé similaires à celles de notre aire d'étude, ou du moins proches d'elles, surtout du point de vue théorique.

L'origine de ce village est purement coloniale; l'implantation ayant été choisie à proximité de la source "Ain Medrissa" (actuellement tarie), aussi parce que le Nord de la commune est encore "Tell". La création de ce village est surtout liée à l'expansion du "Sersou" et par l'introduction de la céréaliculture mécanisée. Les tribus et leurs troupeaux circulaient librement entre le "Tell" et la Steppe, mais la conquête française et la saisie des pâturages ont provoqué la rupture de ce type de système; ce qui a introduit par la suite une modernisation qui s'appuie sur l'héritage colonial.

Les bouleversements démographiques profonds se sont déroulés sur une période courte. Les causes de cette transformation sont la croissance naturelle de la population et les déplacements de celle-ci vers le village, comme vers d'autres régions du pays. La sédentarisation commencée depuis la période coloniale s’est poursuivie pendant les années de l'indépendance, nombreuses sont les familles nouvellement installées au village venant surtout de la zone éparse.

Depuis sa création et jusqu’à nos jours, le village a changé de physionomie, l'institution de la "maison": "Dar", décline parallèlement à l'ouverture vers l'extérieur. Cependant, les habitants du village ont, dans tous les domaines, pris conscience de ce qui se passait autour d'eux, en Algérie comme à l'Etranger, se sont servis et s’y sont adaptés pour survivre (l'accès à la modernité).

Les progrès agricoles n'ont pas été très importants malgré les réformes qu'a connues cette importante activité, surtout durant les dernières années. La productivité et le rendement ont peu évolué; l’avènement de nouvelles techniques ont été introduites pour faire face à certains problèmes de l'agriculture, plus particulièrement la mécanisation, l'utilisation de moyens de transport modernes, la combinaison d'un ensemble de techniques tels que par exemple l'association de l'agriculture et de l'élevage au sein de la même exploitation, l'achat et l'utilisation de l'aliment de bétail, la réalisation de forages et la mise en irrigation de quelques parcelles. Certaines familles locales (grandes familles surtout) enrichies par l'élevage se sont aussi mises à la culture mécanisée et à la construction en dur de leurs demeures.

La régression économique, les problèmes de l'agriculture et autres, ont eu des impacts négatifs sur la population de la région et plus particulièrement sur les jeunes de Medrissa qui se sont trouvés dans le désespoir.

Entre modernité et traditions, le village continue d’exister, et sa population s’adapte de plus en plus à de nouvelles situations. Nous avons constaté un équilibre entre éléments venus du passé et emprunts récents; cela est dû à plusieurs facteurs économiques, politiques, sociaux et culturels, qui se sont imbriqués.

Une monographie de village est en soi une petite chose. La multiplication d'études approfondies et d'ouvrages de ce genre peut néanmoins apporter beaucoup dans l'étude de certains domaines, comme celui de l'économie rurale, et des attitudes politiques à l'échelle régionale et locale. La confrontation et la comparaison de ces études feront ressortir les permanences, les divergences et les disparités dans les mentalités, l'économie ou les phénomènes démographiques.

Bibliographie

Accardo, F., Répertoire alphabétique des tribus et douars de l’Algérie, (Sous Dir) M, Le Myre de Vilers, Alger, 1879.

Bennoune, Mahfoud, El Akbia: un siècle d’histoire algérienne, Alger, OPU, ENAL, 1986.

Boukhobza, M’hamed, L’agro- pastoralisme traditionnel en Algérie, de l’ordre tribal au désordre colonial, OPU, Alger, 1982.

Bourdieu, Pierre, Sociologie de l’Algérie, Paris, PUF, Collection Que sais-je., 1958.

Boutefnouchet, Mostefa, Système social et changement social en Algérie, OPU, Sans date.

Cote, Marc, Pays, paysages, paysans de l’Algérie, France, éditions CNRS, 1996.

Colonna, F., Savants paysans, éléments d'histoire sociale sur l'Algérie rurale, Alger, OPU, 1987.

Hopkins, Nicholas, Testour ou la transformation des campagnes Maghrébines, Tunis, collection (Horizon Maghrébin), 1983.

Mucchielli, Alex, Les méthodes qualitatives, France, PUF, collection Que sais-je? 1994.


Notes

* Magistère en anthropologie, sous la direction de Claudine Chaulet, Université de Constantine, mars 2004.

[1] Dans la région, ils sont appelés "archs"= fraction, divisés en "douars".

[2] Accardo, F, Répertoire alphabétique des tribus et douars de l’Algérie, (Sous Dir.) M. Le Myre de Vilers, Alger, 1879, p. 80.

[3] Ibid, p. 81.

[4] Boukhobza, M’hamed, L’agro- pastoralisme traditionnel en Algérie, de l’ordre tribal au désordre colonial, Alger, OPU, 1982, pp.66-67.

[5] Bourdieu, Pierre, Sociologie de l’Algérie, Paris, PUF, Ed. Dahleb, Collection que Sais-je, 1958, p.59.

[6] En général, le khammessat est une sorte de colonat-métayage maghrébin, attribue au propriétaire du sol les 4/5 de la récolte et au khammès le 1/5.

[7] Cote, Marc, Pays, paysage, paysans de l’Algérie, France, éditions CNRS, 1996, p. 88.

[8] Ibid, p. 88

[9] Même d’un degré moindre, cette forme de solidarité persiste encore au niveau de Medrissa.

[10] Boutefnouchet, Mostefa, Système social et changement social en Algérie, OPU, Sans date, p. 31

[11] Ibid, p. 31.

[12] Enquête de terrain le 10-02-2002 auprès de la mairie de Medrissa, les registres des mariages des années 1962, 63, 64, 65 et 2001. Assisté par M. Ouaheb Ahmed qui connaît assez bien les habitants et leurs appartenances familiales.

[13] Mucchielli, Alex, Les méthodes qualitatives, France, PUF, collection que Sais-je? Juin 1994, p. 34.

[14] Colonna, F., Savants paysans, éléments d'histoire sociale sur l'Algérie rurale, Alger, OPU, avril 1987, p. 291.

 

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