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Un Préhistorien dans l'histoire : Gabriel Camps (1927-2002)

Insaniyat N°19-20 | 2003 | Historiographie maghrébine : champs et pratiques | p.133-142 | Texte intégral


A prehistorian in history : Gabriel Camps (1927-2002).

Abstract: Gabriel Camps born in Algeria in 1927 was one of the last great representants of the Algiers school of prehistory and archaeology of North African Saharan Protohistory. He died in September 2002 at Aix-en-Provence; where he settled after leaving Algiers in 1969. His meeting at Algiers University, with the person who was going to become his master, Lionel Balout, decided Camp’s inclination for prehistory. The branch in which his work would be reknown throughout the world : which designated him as one of the best experts on protohistory, and North African History. In Algiers, he succeeded Lionel Balout at the head of C.A.R..A.P.E. (Algerian Research Centre for Anthropology, Prehistory and Ethnography), and the Lybyca periodical. At Aix-en-Provence where he started his French career, he created the prestigious L.A.P.M.O (Anthropology and Prehistory Laboratory for the western Mediterranean).

Key words : Gabriel Camps – Algeria – North Africa (Maghreb) – Sahara – Prehistory – Anthropology


Saddek BENKADA : Sociologue-historien, Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle, 31 000, Oran, Algérie


L'annonce en France de la disparition de Gabriel Camps, l'un des derniers grands représentants de l'École d'Alger d'archéologie, préhistorique et de Protohistoire de l'Afrique du Nord et du Sahara, survenue le 6 septembre 2002 à Aix-en-Provence, fut aussitôt reprise par l'A.P.S., et relayée par la majorité de la presse nationale publique et indépendante, annonçant la perte éprouvée par les milieux universitaires des deux rives de la Méditerranée de celui qui, « s'est consacré tout au long de sa carrière à la recherche en préhistoire de l'Afrique du Nord et en anthropologie du Maghreb ».

Gabriel Camps est né le 20 mai 1927 à Misserghin (Oran), fils d'Ernest Camps, employé à la compagnie des chemins de fer P.L.M. et d'Émilie Marguerite Grégoire. Dans les années 1940, la famille Camps habitait 16 rue de Lyon, Cité des Amarnas à Sidi-Bel-Abbès où, son père était probablement affecté au dépôt du Service du matériel et de la traction.

En 1942, des dalles portant des inscriptions latines furent fortuitement découvertes pour moitié, en gare de Lamoricière (actuelle commune de Ouled-Mimoun, Tlemcen) où s'effectuaient des travaux, pour moitié, sur les terrains avoisinant la gare, propriétés du maire de Lamoricière, Léon Courtot. Signalées par Ernest Camps à son jeune fils Gabriel, ce dernier se déplaça à Lamoricière, étudia les inscriptions et envoya en 1945 leurs estampages à Louis Leschi (1893-1954), à l'époque directeur des Antiquités de l'Algérie qui aida bien volontiers de ses conseils le jeune "archéologue".

C'est vraisemblablement à ce moment là, que Gabriel Camps fit la rencontre d'un autre passionné d'archéologie, Paul Courtot. Ce dernier, fils du maire de Lamoricière, ingénieur agronome de formation, était connu dans la région pour ses travaux de recherche épigraphique qu'il avait effectués principalement sur les terrains du domaine familial où était situé l'emplacement de l'ancienne ville romaine d'Altava. Ces travaux étaient périodiquement publiés dans le Bulletin de la Société savante locale, la Société de Géographie et d'Archéologie d'Oran, dont plusieurs membres de sa famille y étaient mêmes sociétaires. C'est d'ailleurs Paul Courtot qui parraina en octobre 1945 l'adhésion de Gabriel Camps à la Société de Géographie et d'Archéologie d'Oran, qui lui publia aussitôt dans son Bulletin 1945-1946, le premier article de sa carrière de chercheur portant sur les "Inscriptions d'Altava (Lamoricière)".

Après avoir terminé ses études secondaires au Lycée d'Oran, Gabriel Camps rejoignit l'Université d'Alger où en 1948, durant un stage pédagogique, il fit la connaissance de Lionel Balout. Celui-ci venait d'être nommé chargé d'enseignement d'ethnologie et d'archéologie préhistoriques à la Faculté des Lettres d'Alger. Il confia à Camps ses classes du Lycée Gautier (Lycée Omar Racim), et l'invita à suivre ses cours à l'Université. G. Camps se rappelait toujours l'importance que prit dans sa carrière sa rencontre avec Lionel Balout durant ce jour du mois de mars 1948, « j'étais encore loin de me douter, à ce moment là, que cette rencontre orienterait définitivement ma carrière et ferait de moi un préhistorien alors que ma formation était celle d'un archéologue "classique" ». Encore étudiant, Camps participa en 1948 en compagnie de Marion, professeur au Lycée d'Oujda, aux fouilles à Kalaâ  près de Paul Robert (actuelle commune de Taougrit dans la daïra de Ténès).

En juin 1950, il se marie à Sétif avec Henriette Fabrer, elle-même ethnographe, avec qui il partagera désormais sa vie et sa passion pour la préhistoire.

En 1952, Alger abrita deux importantes rencontres scientifiques internationales : la XIXe session du Congrès Géologique International (8-13 septembre 1952) et le deuxième Congrès Panafricain de Préhistoire (29 septembre - 4 octobre 1952). Ce dernier est organisé par Lionel Balout (1907-1992) et son équipe du "Laboratoire d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques du Musée d'ethnographie et de Préhistoire du Bardo", parmi lesquels Gabriel Camps qui présenta même durant les assises du congrès, une communication sur "La céramique des monuments mégalithiques" conservée au Musée du Bardo.

Le succès indéniable du IIe Congrès Panafricain de Préhistoire, permit à Lionel Balout d'obtenir des pouvoirs publics, la création en 1953 de la  revue Libyca ; dont il devient le directeur ; il fit appel à Gabriel Camps pour assurer le secrétariat général de la revue, fonction que ce dernier assura avec compétence et abnégation jusqu'en 1962.

Parallèlement, tout en poursuivant ses travaux de fouilles dans les environs d'Alger sur les dolmens de Beni Messous notamment, Gabriel Camps préparait sa thèse principale sur les " Origines de la Berbérie. Monuments et rites funéraires protohistoriques", et sa thèse complémentaire sur " Massinissa ou les débuts de l'Histoire", toutes deux publiées (cf. bibliographie).

En 1955, sur proposition de Lionel Balout, le Gouverneur général de l'Algérie, Jacques Soustelle, lui-même ethnologue spécialiste des civilisations précolombiennes, élève par arrêté du 29 décembre 1955, le modeste "Laboratoire d'Anthropologie et d'Archéologie Préhistoriques", au rang de d'institution scientifique, sous le nom de "Centre Algérien de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques" (C.A.R.A.P.E.), dont il a voulu en faire l'équivalent algérien du Musée de l'Homme à Paris.

C'est désormais au sein du nouveau cadre du C.A.R.A.P.E. et de la revue Libyca, que Gabriel Camps va déployer toute son ardeur au travail scientifique partagé entre ses travaux de laboratoire et ses fouilles de terrain. En 1962, Camps est attaché de recherche au C.N.R.S., membre au côté de Lionel Balout et de Capot-Rey, du conseil de la centenaire Société Historique Algérienne qui publie la Revue Africaine.

Au lendemain de l'Indépendance, il resta très fortement attaché à son pays natal, qu'il considérait, selon sa propre expression qu'il « était encore sa patrie ». Il continua ainsi donc, dans une Algérie nouvelle, ayant retrouvé la paix, à exercer ses activités de recherches et d'enseignement. Encouragé par l'estime et la confiance que lui témoignaient ses étudiants et la jeune université algérienne, Camps redoubla d'énergie, multipliant missions de fouilles et conférences à travers toute l'Algérie. Il fut chargé de prendre la direction du "Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques" (C.R.A.P.E.), nouvelle appellation du C.A.R.A.P.E. dont il fonda, parallèlement à la revue Libyca qui continua d'être publiée, la collection des Mémoires du C.R.A.P.E. (20 volumes parus) consacrés à la préhistoire et l'ethnographie du Maghreb. Tout en gardant son ancien siège, le C.R.A.P.E. fusionna à la fin des années 1980 avec le "Centre National des Études Historiques" (C.N.E.H.), en donnant naissance à l'actuel "Centre National de Recherches Préhistoriques, Anthropologiques et Historiques" (C.N.R.P.A.H.).

Gabriel Camps accompagné en avril 1969 du regretté Paul-Albert Février, explora le Médracen de la plaine d'El Mader (Batna), dont on avait cru qu'un éboulement interne survenu dans la galerie après 1893, avait rendu l'accès à la chambre funéraire définitivement fermé. Dernier directeur de l'Institut de Recherches Sahariennes, il conduisit plusieurs missions scientifiques dans le Hoggar et le Tassili n'Ajjer et dirigea de nombreuses fouilles dans diverses régions du Maghreb.

A son départ d'Alger en 1969, Gabriel Camps s'installa à Aix-en-Provence. C'est dans cette ville universitaire du Sud de la France qu'il entama sa carrière française. Il y recréa un nouveau cadre de recherche à ses activités au sein du "Laboratoire d'Anthropologie et de Préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale" (L.A.P.M.O.), au sein duquel, malgré sa séparation de l'Algérie, Gabriel Camps continuait de s'y intéresser. Il développa les études sur la tradition paléoberbère, élargit de plus en plus son champ d'intérêt à l'histoire et à la culture berbères ; il rejoint en cela, les études ethnographiques sur la culture matérielle des groupes berbérophones que mènent Henriette Camps-Fabrer, avec laquelle il avait d'ailleurs signé quelques travaux. S'appuyant sur sa longue expérience acquise sur le terrain en Algérie et le savoir accumulé sur la protohistoire de l'Afrique du Nord et du Sahara ; il élargit son horizon de recherche au Midi méditerranéen français et à la Corse.

Professeur émérite de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), correspondant de l'Institut, ses travaux reconnus mondialement le font désigner comme l'un des meilleurs spécialistes de la protohistoire et de l'histoire de l'Afrique du Nord ; ce qui lui a ouvert la voie de la consécration scientifique internationale. Membre du Comité permanent  de l'Union Internationale des Science pré et protohistoriques, il fut chargé de préparer sous l'égide de l'U.N.E.S.C.O., une Encyclopédie berbère à laquelle collabore 135 spécialistes appartenant à 14 nationalités. Dans son introduction, Gabriel Camps essaie d'expliquer le besoin qui a amené à la création de cette entreprise encyclopédique, « la complexité des problèmes liés à l'existence des populations berbères est telle que les spécialistes des questions africaines, qu'ils traitent du Maghreb, du Sahara, Des régions sahéliennes ou du voisinage du Nil, ont le plus grand besoin de disposer d'un classement méthodique des connaissances sur l'ensemble des populations de la région. Cette encyclopédie, ouvrage international tente de répondre à ce besoin ».

Gabriel Camps a laissé en Algérie le souvenir vivant de l'enseignant désintéressé et du chercheur tout dévoué à sa science.

Travaux de Gabriel Camps

Ouvrages et Mémoires

1961 - a) Aux origines de la Berbérie. Monuments et rites funéraires protohistoriques.- Paris, Arts et métiers graphiques, 628 p.

- b) Aux origines de la Berbérie. Massinissa ou les débuts de l'Histoire.- Alger, Imprimerie officielle, 320 p.

1964 - Corpus des Poteries modelées retirées des monuments funéraires protohistoriques de l'Afrique du Nord.- Paris, Arts et métiers graphiques, 106 p.

1967 - Le Bardo, Musée national d'Ethnographie et de Préhistoire.- Alger, 71 p.

1968 - Amekni, Néolithique ancien du Hoggar.- Paris, Arts et métiers graphiques.

Mémoires du C.R.A.P.E., 10, 230 p.

1971 - L'Age de l'Atérien nord-africain et saharien.- Aix-en-Provence, Université de Provence, Travaux du LAPMO, 3, 91 p.

1974 - Les Civilisations préhistoriques de l'Afrique du Nord et du Sahara.- Paris, Doin, 373 p.

1980 - a) Berbères. Aux marges de l'Histoire.- Toulouse, Éd. des Hespérides, 341 p.

- b) Manuel de recherche préhistorique.- Paris, Doin, 456 p.

1982 - a) Introduction à la Préhistoire. A la recherche du paradis perdu. - Paris, Librairie Académique Perrin, 463 p. (ouvrage couronné par l'Académie française)

- b) Poteries peintes et araire manche-sep en Afrique du Nord. Réflexion sur la cartographie de dix techniques.- Aix-en-Provence, Université de Provence Travaux du LAPMO, 10 p.

1986 - Protohistoire de l'Afrique du Nord. Questions de terminologie et de chronologie.- Aix-en-Provence, Université de Provence Travaux du LAPMO.

1987 - a) Les Berbères. Mémoire et identité.- Paris, Errance, Coll. des Hespérides, 260 p.

- b) Terrina et le Terrinien.- Recherches sur le Chalcolithique de la Corse. Collection École française de Rome.

1988 - Préhistoire d'une île. Les origines de la Corse.- Paris, Errance.

1992 - L'Afrique du Nord au féminin.- Paris, Perrin. 333 p.

1996 - Des rives de la Méditerranée aux marges méridionales du Sahara : les Berbères.- Aix-en-Provence, Encyclopédie de la Méditerranée, Edisud, Alif, Toubkal, 80 p.

Direction d'ouvrages collectifs

1970 - L'homme de Cro-Magnon. Anthropologie et Archéologie.- Paris, Arts et métiers graphiques, 218 p.

1975 - L'Épipaléolithique méditerranéen.- Paris, CNRS, 214 p.

1976 - Chronologie et Synchronisme dans la Préhistoire circum-méditerranéenne.- Nice, Union internationale des Sciences préhistoriques et protohistoriques, 179 p.

1978-1981 - Atlas préhistorique du Midi méditerranéen français.- Paris, CNRS.

1979 - Recherches sahariennes.- Paris, CNRS, 224 p.

1984 - Encyclopédie Berbère. (39 cahiers parus).- Aix-en-Provence, Édisud.

Articles et contributions

1946 - Inscriptions d'Altava (Lamoricière). Bulletin de la Société de Géographie et d'Archéologie d'Oran, t. 66-67, années 1945-1946, p.p. 35-38.

1952 - "La céramiques des monuments mégalithiques. Collection du Musée du Bardo (Alger)". Actes du IIe Congrès Panafricain de Préhistoire.- Alger, 1952.- p.p. 513-550.

1954 - "L'inscription de Béja et le problème des Dii Mauri".- Revue Africaine, 1954.- p.p. 233-260.

1955 - a) Recherches sur les relations du Capsien et de l'Ibéromaurusien dans le Constantinois.- Bull. de la Soc. d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, 46, pp. 88-97.

- b) Escargotières du Capsien supérieur de la région de Colbert (département de Constantine).- Bulletin de la Société Préhistorique Française, 52, p. 22.

- c) Le gisement atérien du camp Franchet d'Esperey (Arzew).- Lybica, (série Anthropologie, Préhistoire, Ethnographie), t. III, p.p.17-56.

- d) La nécropole de Draria El Achour.- Libyca, (série Archéologie-épigraphie), t. III, p.p. 225-264.

1956 - "La céramique des sépultures berbères de Tiddis".- Lybica, (série Anthropologie, Préhistoire, Ethnographie), t. IV, 1956, p.p. 155-203.

1958 - Le grand vase de Zouzoudinga. Remarque sur une technique de décoration ancienne.- Travaux de l'Institut de Recherches Sahariennes, 17, p.p. 195-201.

1959 - a) Relations protohistoriques entre la Berbérie orientale et les îles italiennes.- Monaco, Congrés préhistorique de France, 16e session, p.p. 329-337.

- b) Sur trois types peu connus de monuments funéraires nord-africains (Note de Protohistoire).- Bulletin de la Société préhistorique française, t. LVI, p.p. 101-108.

1960 - Les traces d'un âge du Bronze en Afrique du Nord.- Revue Africaine, 104, p.p. 31-55.

1961 - Remarques sur les stèles funéraires anthropomorphes en bois d'Afrique du Nord.- Libyca, t. IX-X, 1961-1962,  p.p. 205-221. 

1964 - Recherches récentes sur le Paléolithique inférieur des Hautes Plaines constantinoises.- Libyca, 12, p.p. 9-42. 

1965 - Essai de classification des monuments protohistoriques de l'Afrique du Nord.- Bulletin de la Société préhistorique française, t. LXII, fasc. 2, p.p. 476-481.

1966 - a) Le gisement de Rachgoun (Oranie).- Libyca, 14, p.p. 161-188.

- b) Sur la valeur chronologique des pointes de flèches dites "sahariennes" du littoral nord-africain.- Ajaccio, Congrès Préhistorique de France, C.R. de la 18e session, 1966.- p.p. 135-142.

1967 - a) Le Néolithique de tradition capsienne au Sahara.- Travaux de l'Institut de Recherches Sahariennes, 25, Université d'Alger, p.p. 85-96.

- b) Extension territoriale des civilisations épipaléolithiques et néolithiques dans le nord de l'Afrique.- Dakar, 6e Congrès Panafricain de Préhistoire et d'Etudes du quaternaire, p.p. 284-287.

1968 - a) Le capsien supérieur, état de la question. La Préhistoire. Problèmes et tendances, p.p. 87-101.

- b) Tableau chronologique de la préhistoire récente du nord de l'Afrique. Première synthèse des datations obtenues par le carbone 14.- Bulletin de la Société Préhistorique Française, 65, p.p. 609-622.

1973 - a) Une frontière inexpliquée : la limite de la Berbérie orientale de la Préhistoire au Moyen-Âge. Paris, Maghreb et Sahara.- Études géographiques offertes à Jean Despois, p.p. 59-67.

- b) Nouvelles observations sur l'architecture et l'âge du Médracen, mausolée royal de Numidie.- C.R.A.I.B.L., p.p. 470-517.

1976 - Dix ans de recherches préhistoriques au Sahara.- Paris, Courrier du CNRS, n° 21, p.p. 34-41.

1981 - L'origine des Berbères.- In Gellner (dir.) : Islam société et communauté. Anthropologie du Maghreb.- Aix-en-Provence, Les Cahiers du CRESM, 12, p.p.9-33.

1982 - Beginning of pastoralism and cultivation in North-West Africa and the Sahara ; origins of the Berbers. The Cambridge History of Africa.- J.-D. Clark, ed. Cambridge, vol., I, p.p. 548-623.

1983 - a) Le mouton du Néolithique ancien dans les pays de la Méditerranée occidentale.- Aix-en-Provence, Université de Provence Travaux du LAPMO.

- b) Ten years of archeological research in the Sahara 1965-1975.- West African Journal of archeology, vol. V, p.p. 1-15.

- c) Comment la Berbérie est devenue le Maghreb arabe.- Aix-en-Provence, Revue de l'Occident Musulman et de la Méditerranée, n° 35, p.p. 7-24.

1984 - a) Quelques réflexions sur la représentation des Équidés dans l'art rupestre nord-africain et saharien.- Bulletin de la Société Préhistorique française, t. 81, p.p. 371-381.

- b) Relations entre l'Europe et l'Afrique du Nord pendant le Néolithique et Chalcolithique.- Scripta Praehistorica, Francisco Jorda Oblata, Salmanticae, p.p. 187-208.

- c) A propos des chars sahariens.- Bulletin de la Société Préhistorique française, t.81, p.p. 44-48.

- d) Pour une lecture naïve d'Hérodote. Les récits Lybiens (IV/168-199).- Aix-en-Provence, Université de Provence Travaux du LAPMO,

- e) Le tumulus à chapelle du Sahara protohistorique, tombes sanctuaires des Gétules. Éléments de pré et protohistoire européenne. Hommage à J.-P Millotte.- Paris, CNRS, p.p. 561-572.

- f) Funerary monuments with attached chapels from the nothern Sahara.- African Archeology Review, n° 4, p.p. 151-164.

1985, 1987 - a) Atlas préhistorique de la Tunisie.- Coll. École Française de Rome.

  - b) Un thème religieux de l'art rupestre nord-africain : le bélier sphéroïde.

Studi di Paletnologia in onore di Salvatore.- Rome, M. Puglisi, p.p. 345-357.

1987 -  Protohistoire de l'Afrique du Nord. Questions de terminologie et chronologie.- R.E.P.P.A.L., t. 3, p.p. 43-70.

1992 - Lionel Balout Préhistorien (1907-1992).- Revue du Monde Musulman et de la Méditerranée, n° 63-64, 1-2, 1992, p.p. 269-271.

Travaux publiés en collaboration avec :

Camps-Fabrer (Henriette).

- 1964, La nécropole mégalithique du Djebel Mazela à Bou Nouara.- Paris, Arts et métiers graphiques/ Mémoire du C.R.A.P.E., 3, 91 p.

- (?) , L'Epipaléolithique récent et le passage au Néolithique dans le nord de l'Afrique.- Cologne, Fuden-Enta, 8 p.

- 1972, Perspectives et orientation de recherches sur le Néolithique saharien.- Colloque sur les populations sahariennes, Revue de l'Occident Musulman et de la Méditerranée, n°11, p.p. 21-30.

Gast (Mauriceau)

- (1982), Les chars préhistoriques du Sahara. Archéologie et techniques d'attelage.- d'Aix-en-Provence, Université de Provence, Travaux du LAPMO, 200 p.

Morel (J).

- 1982, Recherches sur l'alimentation en Afrique du Nord durant les temps épipaléolithiques.- Les Eyzies, Bulletin de la Société d'Études et Recherches, n° 32, pp. 37-49.

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