Sélectionnez votre langue

Noureddine SRAÏEB* (1936-2005)

Noureddine Sraïeb a beaucoup donné de sa personne et de son temps au service de l’IREMAM[1] et de son développement scientifique pour que l’auteur de ces lignes, ami de longue date et directeur adjoint de cette institution, ne prenne pas le temps d’évoquer en premier lieu le caractère exemplaire, par leur longévité et leur diversité, de ses contributions au renom et à la visibilité scientifiques de ce laboratoire, où il a passé la quasi-totalité de sa carrière. Titulaire d’une double licence d’arabe et de lettres modernes, il est recruté en 1964 comme vacataire au CENA (Centre d’études africaines), puis comme collaborateur personnel du professeur Roger Le Tourneau, en 1965, et comme documentaliste au CRESM (Centre de recherches et d’études sur les sociétés méditerranéennes), de 1967 à 1972. Maîtrisant parfaitement les deux langues, il est l’un des premiers artisans de la création de la section de documentation arabe du laboratoire et l’un des collaborateurs les plus actifs dans la politique d’acquisition, d’enrichissement et de valorisation de ces fonds d’ouvrages, de ces collections de journaux et de revues dont il mesurait déjà l’intérêt pour les recherches à venir. Une fois passé en 1973 dans le cadre des chercheurs, il a su, tout au long de son parcours, mener à bien ses travaux individuels de recherche, qui relevaient du cadre académique de sa thèse d’Etat, sans renoncer pour autant à s’impliquer dans les programmes collectifs du laboratoire, ni dans les activités de formation à la recherche et de valorisation qu’il ne percevait pas comme de simples obligations statutaires. Elles lui tenaient à cœur, moins par souci de reconnaissance personnelle que par fidélité à une culture du collectif et de l’institution, enracinée dans la sociabilité naturelle de sa personnalité. Sa production scientifique témoigne amplement de cet investissement continu qu’il a consacré au service de l’institution, et qui a couvert tous les pans d’activité du laboratoire: on ne compte plus les très nombreux articles, ni les chroniques sociales et culturelles, ni les recensions bibliographiques qu’il a régulièrement publiés dans la longue série de l’Annuaire de l’Afrique du Nord, dès la première année de son recrutement, de même que les nombreux ouvrages collectifs publiés dans les divers titres des collections du laboratoire édités par le CNRS ou en partenariat avec des éditeurs privés, ou encore les contributions régulières qu’il fournissait aux revues hébergées comme Encyclopédie berbère et la REMMM (Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée), à titre de simple auteur ou d’«éditeur» scientifique de numéros thématiques.

Sa participation à l’animation scientifique au sein du laboratoire s’est également distinguée à travers la responsabilité de séminaires généraux liés en amont ou en aval à la direction et à la réalisation de programmes de recherche collectifs. Il a organisé notamment un séminaire sur «Les littératures du Maghreb et du Moyen Orient», non seulement réservé aux chercheurs et enseignants chercheurs du laboratoire mais aussi ouvert aux créateurs, écrivains et critiques littéraires invités à parler de leurs propres expériences d’écriture. Six rencontres scientifiques sont à mettre à son actif, dont deux tables rondes qui portaient, respectivement, sur «Les relations entre le Maghreb et le Machrek: des solidarités anciennes aux réalités nouvelles» et sur « Le mouvement ouvrier maghrébin», dont les actes ont été publiés, ainsi que quatre colloques de dimension internationale, l’un sur «Les politiques scientifiques et technologiques au Maghreb et dans le monde arabe», tenu à Aix-en-Provence en 1980, et les trois autres qui portaient sur «Culture et résistance au Maghreb », «Les vecteurs de diffusion de la modernité dans le monde arabe et musulman» et «Anciennes et nouvelles élites du Maghreb», tous trois tenus successivement en 1988, 1994 et 2000 à Zarzis, cette ville du Sud tunisien dont il était originaire et dont il s’employait à favoriser le rayonnement culturel.

A l’évidence, le parcours de Noureddine Sraïeb paraît exemplaire, au regard des attentes d’un laboratoire en plein essor, qui s’appelait alors le CRESM, et qu’il a pleinement satisfaites en mobilisant avec constance son savoir de chercheur spécialiste de l’histoire contemporaine de l’Afrique du Nord et son savoir-faire de manager scientifique. Il l’est aussi au regard de sa participation active à la vie institutionnelle du laboratoire dont il a suivi toutes les vicissitudes, en étant toujours présent là où risquait de se jouer le destin de l’institution: dans les instances de représentation et de définition de la politique scientifique, comme les conseils d’université, les sections du comité national du CNRS ou, plus localement encore, au sein du conseil de laboratoire, Noureddine Sraïeb était présent, toujours prêt à s’associer aux luttes syndicales contre les projets de démantèlement du CNRS et les tentatives de marginalisation du département des Sciences de l’homme et de la société, et à défendre, à travers la permanence d’un laboratoire d’aires culturelles comme l’IREMAM, les idées de solidarité et d’échanges méditerranéens voire d’espace scientifique franco maghrébin qui lui tenaient à cœur. Au-delà de ces enjeux de pouvoir et de politique scientifiques, dont il savait mesurer les implications en termes d’insécurité d’emploi et de carrière, il était toujours prêt à utiliser ces tribunes pour défendre en tant que chercheur militant la cause et les intérêts légitimes des personnels toutes catégories confondues.

Quant à son œuvre, elle est marquée au sceau d’une très grande fidélité à une problématique originelle d’histoire sociale et culturelle et à un engagement idéologique qui ne lui feront jamais défaut, même si, au cours de sa carrière de chercheur, il s’est attaché à élargir le champ disciplinaire et géographique de ses approches. L’axe principal de sa production scientifique est centré sur l’histoire de l’enseignement en Tunisie, une thématique suscitée par Roger Le Tourneau, qui fera l’objet de sa thèse de troisième cycle, publiée en 1974 sous le titre Colonisation, décolonisation et enseignement. L’exemple tunisien. Dans le sillage de ce travail, il entreprend, sous la direction du professeur André Miquel, une thèse d’Etat sur le Collège Sadiki, qu’il soutiendra en 1988 et qui sera publiée en 1995 dans une version remaniée et avec le label d’une co-édition franco-tunisienne, CNRS-Editions et Alif-Les Editions de la Méditerrannée, sous le titre Enseignement et nationalisme: le collège Sadiki de Tunis (1875-1956).

Avec la rigueur de l’historien s’appuyant sur un fonds d’archives très diversifiées, Noureddine Sraïeb a dressé une étude précise, dense et novatrice, qui relie l’histoire du réformisme tunisien, celle d’une institution scolaire dans toutes ses dimensions de promotion et de mobilité sociale, à celle d’un collège comme lieu de formation et d’engagement politique. Cet ouvrage n’a pas seulement le mérite de fournir une étude neuve du rôle multiple de cette institution, national, social, intellectuel et religieux; il est représentatif, comme l’a souligné Michel Camau, des deux dimensions étroitement liées et qui caractérisent «l’horizon intellectuel» de Sraïeb: le réformisme tunisien et surtout le syndicalisme, à travers l’UGET, le syndicat étudiant tunisien, qui a été un important vecteur de sa socialisation politique.

En effet, à lire de près cet ouvrage qui est considéré comme un véritable marqueur de son identité, «un travail de socio-histoire qui relève d’une égo-histoire», pour reprendre l’expression de Michel Camau, on y trouve la référence à un célèbre penseur réformiste et syndicaliste, Tahar Haddad, dont les écrits et l’action ont très largement inspiré le mouvement d’émancipation sociale et de libération politique, qui sera pris en charge par l’équipe du Néo-Destour et finalisé sous la direction de Habib Bourguiba. D’autres indices témoignent de ce rapport de Noureddine Sraïeb à Tahar Haddad, auquel il a consacré non seulement quelques écrits dans la Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, la ROMM, mais aussi une traduction en français de ses Pensées et autres écrits, dans une publication du CRIDSSH d’Oran.

Dans le prolongement de ces travaux, Noureddine Sraïeb va orienter ses recherches dans deux directions, qu’il entend inscrire dans une perspective de collaboration internationale et d’étude comparative. La première, toujours centrée sur l’étude de la place et du statut de l’école, porte sur deux objets: d’une part, les institutions de formation supérieure au Maghreb et de la période précoloniale jusqu’à nos jours; d’autre part, les modes de production et de représentation de l’histoire des pays du Maghreb à travers les manuels scolaires. La seconde, sur des thèmes qui lui semblent traduire la continuité et en même temps le renouvellement de la pensée sociale et politique tunisienne héritée du mouvement réformiste du XIXe siècle: les questions de l’émancipation féminine et de l’évolution du mouvement syndical, auxquels viendront s’ajouter ceux de la vie associative et des réseaux de sociabilité sur le modèle des travaux, entre autres de Maurice Agulhon. Sur ces terrains de recherche, qu’il souhaitait travailler en coopération avec des institutions algériennes (l’Institut de sociologie d’Alger et l’URASC d’Oran notamment), il sera amené à réduire ses ambitions en raison de la situation qui prévalait dans ce pays et à reconvertir ses projets autour de l’organisation de rencontres scientifiques, tel le colloque tenu à Zarzis en 1994 et à travers la direction de travaux universitaires inscrits dans le cadre de DEA et de doctorat.

Connu pour ses recherches sur l’histoire culturelle et sociale, Noureddine Sraïeb a également investi d’autres terrains proches de l’ethno-histoire comme l’articulation entre des pratiques culturelles et des politiques publiques ou de la sociologie politique comme les rapports entre le renouvellement des élites politiques et le changement politique en général. Sur le premier axe, il a mis en place un programme de recherche sur les rapports entre culture et résistance au Maghreb, qui a abouti à la tenue du colloque de Zarzis en 1988 et à une publication des actes aux Editions du CNRS. Il s’est particulièrement intéressé à la poésie populaire d’une communauté noire du Sud tunisien et à la chanson tunisienne religieuse, amoureuse ou militante, ainsi qu’à l’origine géographique et sociale de ses auteurs. Sur le second axe, il a su mobiliser un réseau international de chercheurs relevant de plusieurs disciplines, telles que l’histoire, l’anthropologie et la science politique, et appelés à renouveler le champ des questionnements théoriques et des investigations empiriques autour du concept d’élite et des catégories sociales qui lui sont habituellement associées. Ce sera le dernier colloque qu’il organisera à Zarzis en novembre 2000 et dont les actes seront publiés en 2003 dans le cadre d’une coédition franco maghrébine sous le titre Anciennes et nouvelles élites du Maghreb.

On ne saurait terminer ce rappel des points forts de son activité et de son œuvre scientifiques sans évoquer l’autre aspect de son itinéraire professionnel, consacré à l’enseignement et à la formation à la recherche qu’il a assurés dans les établissements universitaires de Lyon et surtout d’Aix-en-Provence. Engagé dès 1987 comme chargé de cours au département des sociologie de l’Université de Provence, à la fois dans les filières du 2e et 3e cycle, il a su intéresser de nombreux étudiants à l’histoire sociale et culturelle du Maghreb contemporain, et leur faire partager ses interrogations sur le rôle formateur et émancipateur des institutions d’enseignement, à la fois dans le séminaire commun qu’il assurait avec les professeurs René Establet et Trinh Van Thao et dans les travaux de maîtrise et de doctorat qu’il a dirigés durant son parcours universitaire. Très attaché à la fonction de prestataire du savoir plus qu’au statut d’enseignant, il a même saisi l’opportunité d’un détachement auprès du ministère de l’éducation nationale sur un poste de professeur à l’Université de Nancy-II, chargé du département d’arabe. Cette parenthèse couvrira les trois dernières années de sa longue carrière professionnelle de 1998 à 2001, quelques mois avant de demander sa réintégration à l’IREMAM et d’y prendre sa retraite comme chercheur associé.

On ne saurait également terminer cette évocation du chercheur sans parler de l’homme, de son histoire personnelle et de sa personnalité qui ont profondément marqué la conception et le contenu de son travail scientifique. En effet, Noureddine Sraïeb n’a pas seulement laissé une empreinte exemplaire par son itinéraire professionnel, il a aussi drainé un remarquable courant de sympathie et de chaleur humaine à l’intérieur et même au-delà du cercle de ses relations de travail. Son affabilité naturelle, sa gentillesse et sa disponibilité toujours en éveil, son hospitalité jamais en défaut, sa bonne humeur parfois teintée d’une ironie qui transparaissait de son regard malicieux et de son sourire en coin, sa discrétion et sa douceur de caractère, sa très grande sociabilité, sont autant de traits de sa personnalité généreuse et attachante qu’il a mises au service de sa carrière professionnelle. Comme l’ont rappelé plusieurs de ses collègues, il ne concevait pas le travail scientifique sans l’accompagner par des liens amicaux fondés sur des connivences de toute sorte, dont l’appel à un savoir vivre et à un système de valeurs, qui renvoyaient à cet humanisme méditerranéen transcommunautaire auquel il aimait s’identifier.

Homme des deux rives, toujours à l’écoute des gens, respectueux de l’histoire et de ses acteurs, il a conçu et construit son existence comme un pont entre des communautés différentes et des histoires différentes, sans pour autant occulter sa propre histoire politique ni renoncer totalement à ses engagements ni à ses convictions idéologiques. Son étude sur le collège Sadiki, est assez emblématique à cet égard, pour peu que l’on veuille faire une autre lecture de ce collège qu’a fréquenté précisément Noureddine Sraïeb et qui a été le lieu de sa socialisation humaniste, de son ancrage idéologique et de son engagement politique dans le parti communiste, avant de devenir l’objet principal de sa recherche... Dans sa pratique de chercheur, on retrouve également l’homme avec son intelligence hybride et résolument pragmatique, nourrissant une méfiance instinctive à l’égard des outils et du jargon théoriques, auxquels il préférait opposer la collecte minutieuse des données et la relation des récits d’acteurs bien situés dans leur histoire singulière et dans la réalité sociale de leur terroir d’appartenance.

Ses écrits reflétaient toujours une fidélité inébranlable à ses convictions idéologiques comme à ses engagements politiques en faveur d’une solidarité internationale fondée sur une conception égalitaire des relations entre les individus et entre les peuples. Cette posture ne lui faisait pas pour autant perdre son identité tunisienne à laquelle il restait profondément attaché, par delà les vicissitudes de la situation politique du pays et les campagnes d’opinion contre le régime agitées par les médias internationaux. Au fond, si on voulait se hasarder à le caractériser par une de ces formules archétypes, qu’il n’aimait pas utiliser, il faudrait retenir l’image d’un chercheur engagé, imprimant à ses recherches, non pas le label convenu d’un scientisme aseptique, mais plutôt une tonalité normative, orientée dans le sens du progrès humain et social. Chercheur engagé, il se voulait aussi chercheur citoyen, soucieux d’assumer pleinement cette double fonction sociale sur ses deux territoires d’appartenance: à Zarzis, où il avait su créer une relation constante et très forte avec les différentes composantes du tissu social, et donné de sa personne pour animer la vie associative, à travers la promotion des jeunes sportifs et la mobilisation festive de la diaspora zarzissienne, et même faire de cette ville de l’extrême sud un foyer d’activités culturelles; à Aix, qui était sa ville d’adoption pour y avoir passé l’essentiel de sa vie étudiante, militante, familiale et professionnelle, il avait su se faire apprécier au-delà du milieu universitaire et scientifique, et se faire beaucoup d’amis dans la société aixoise, au point de jouir d’une réelle notoriété locale, y compris auprès des édiles municipaux; dans le même temps, il s’était employé à consolider ses attaches avec sa ville natale en contribuant à mettre en place une coopération entre les deux villes, autour d’échanges annuels entre jeunes sportifs, de compétitions entre équipes de football et dernièrement d’un projet de création d’un centre de formation.

Chercheur engagé, chercheur citoyen, Noureddine Sraïeb appartient à cette génération de chercheurs qui a su porter un regard lucide et intelligent sur l’histoire des pays qui ont balisé leur trajectoire, et façonné leur identité autour des valeurs de tolérance et de solidarité auxquelles ils sont restés solidement et longuement attachés. Son message et son exemple qui appellent le respect et l’estime de notre communauté resteront présents dans nos mémoires.

Jean-Claude SANTUCCI**

 

Sélection bibliographique [2]*

Ouvrages d’auteur

Colonisation, décolonisation et enseignement: l'exemple tunisien, Tunis, CNRS, Institut national des sciences de l’éducation, 1974.

Tahar Haddad, les pensées et autres écrits (traduction), Oran, CRIDSSH, 1984.

Une institution scolaire: le Collège Sadiki de Tunis. Essai d'histoire sociale et culturelle, thèse de doctorat d'État, Paris-III, septembre 1988, publiée partiellement sous le titre: Enseignement et nationalisme: le Collège Sadiki de Tunis (1875-1956), Paris-Tunis, CNRS, Éditions Alif, 1995, 346p.

Mohammed el-Fadhel Ben Achour, le mouvement littéraire et intellectuel en Tunisie au XIVe siècle de l'Hégire (XIXe-XXe siècle), traduction annotée avec introduction et index, Alif-Éditions de la Méditerranée, 1998.

Ouvrages sous sa direction

Les Relations entre le Maghreb et le Machrek. Des solidarités anciennes aux réalités nouvelles, Aix-en-Provence, IRM, Université de Provence, 1984.

Le Mouvement ouvrier maghrébin, Paris, Editions du CNRS, 1984.

Les Prédicateurs profanes au Maghreb, Aix-en-Provence, Edisud, REMMM (51).

Pratique et résistances culturelles au Maghreb, Paris, CNRS Editions, 1992.

Modernités arabes et turque: maîtres et ingénieurs, Aix-en-Provence, REMMM-Edisud (72), 1994.

Anciennes et nouvelles élites du Maghreb, Alger-Tunis-Aix-en-Provence, Inas-Cérès-Édisud, 2003.

Ouvrages en co-direction

Politiques scientifiques et technologiques au Maghreb et dans le monde arabe, Paris, Editions du CNRS, 1982.


Notes

* Pour rédiger ce texte, nous nous sommes inspiré des interventions faites par les collègues et amis, notamment Michel Camau, Bernard Morel, Daniel Rivet, Werner Ruf, qui ont participé en personne ou par message à l’hommage que nous avons organisé à la mémoire de Noureddine Sraïeb à la MMSH d’Aix-en-Provence le 17 mai 2005, trois mois après son décès à Zarzis (en Tunisie).

** Directeur adjoint de l’IREMAM

[1] Institut de recherche et d’études sur le monde arabe et musulman.

[2] Nous n’avons retenu que les titres d’ouvrages de sa production scientifique, faute de pouvoir reproduire (ou trier de manière arbitraire dans) la très longue liste de ses contributions à des ouvrages collectifs, et de ses articles publiés dans l’Annuaire de l’Afrique du Nord, et dans d’autres revues françaises et étrangères.

* Note de la Rédaction: Insaniyat a publié un article, du défunt, traduit en arabe, dans son n° 8, Mai-Août 1999 (Vol. III, 2). Le titre en était:

ممارسات ثقافية و جمعنة سياسية: المثال التونسي

 

Appels à contribution

logo du crasc
insaniyat@ crasc.dz
C.R.A.S.C. B.P. 1955 El-M'Naouer Technopôle de l'USTO Bir El Djir 31000 Oran
+ 213 41 62 06 95
+ 213 41 62 07 03
+ 213 41 62 07 05
+ 213 41 62 07 11
+ 213 41 62 06 98
+ 213 41 62 07 04

Recherche