The actual state of linguistic boundary between Arabic and the Berber Language Abstract: To analyze the actual state of the linguistic boundary in North Morocco and to situate the linguistic map of Arabic and Berber, the authors were helped mainly by the work of colonial historians. At the end of the 20th century many Moroccan and foreign researchers tried to do this work again without noteworthy changes in the perception of a linguistic map for this region from whence the necessity of another look for these two authors, the evolution is noteworthy because the Berber Language has lost a lot of ground on behalf of Arabic in the North and the South East of Oujda. In the region of Taza, the situation doesn’t seen to change in the some way, because the limits between Arabic and Berber are not as rigid as other idioms, there is even a linguistic union between the two languages. Key Words : Linguistic frontier – Linguistic Map – Arabic Language – Berber language – North Morocco |
Mostafa BENABBOU et Peter BEHNSTHEDT
Introduction
Le traçage d'une frontière linguistique entre l'arabe et le berbère au Nord du Maroc, a été l'objet d'étude d'historiens, de géographes et de linguistes. La linguistique étant relativement une science récente, l'historien semble avoir précédé le linguiste à la collecte des données sur cet espace. Dans ce sens, le linguiste doit se doter des matériaux déjà recueillis par l'historien et le géographe pour mener à bien sa démarche. La plupart de ces travaux laisse croire que la frontière linguistique reste toujours la même. Ce qui n'est pas le cas. Effectivement, l'enquête1 que nous avons menée entre 1999 et 2000 dans cette région, nous a amenés d'abord à consulter tout ce qui a été signalé par nos prédécesseurs. Ensuite, vérifier sur le terrain si ces zones changent ou restent stables. Soulignons aussi que ce travail a été mené dans le cadre de l'Atlas linguistique du Maroc.
1- Les premières cartes
Si on regarde les premières cartes linguistiques du Nord du Maroc, on remarque que ce sont d'abord des cartes littéraires réalisées par des historiens, des géographes et des voyageurs. Nous citerons à titre d'exemple ibn Axaldūn2 'Albakri3, ibn Rūšayd 'Assabti, Léon l'Africain, Moulièras4. Tous les historiens de passage par cette région ont accordé un intérêt particulier à l'usage et au métissage du langage utilisé par les habitants. Si la démarche du linguiste est différente, il ne peut donc se passer des données recueillies par ses prédécesseurs.
2- Histoire et carte linguistique
La réalisation d'une carte linguistique historique du Maroc jusqu'à aujourd'hui n'a pas été fixée. Elle doit nécessairement passer par les stades suivants :
2-1- D'abord, il faudrait fixer les lieux occupés par les berbères à une époque donnée et par la suite vérifier si cet espace a changé.
2-2- Ensuite, fixer le terrain sur lequel se sont installés les Arabes à partir du VIIIème siècle et faire un constat de leurs dispersion sur le territoire marocain. Nous signalons par exemple la tribu des wlād farƏs qui s'est installée à Fès et à la suite des persécutions a immigré vers Figuig. Une partie de cette tribu s'est installée avec le bni Guil. Ici nous rencontrons toute une littérature, mais malheureusement elle reste incomplète.
L'absence d'historiens de la langue, de dictionnaire et de glossaire ne permet pas la confirmation de l'évolution des dialectes marocains.
Nous n'étudierons pas en détail les informations fournies par les historiens, mais nous donnerons un exemple d'une carte réalisée par abū dayf5 (cf. carte n°7), indiquant les lieux où s'étaient installés les Arabes. Ceci montre l'intérêt commun du linguiste et de l'historien. Lorsque l'historien s'intéresse à la généalogie des tribus et leurs fractions, le linguiste utilise ces données afin de limiter tel parler ou tel idiome.
La région du Rif a attiré l'attention des historiens et des linguistes. Mais les zones de métissage entre l'arabe et le berbère n'ont pas été suffisamment étudiées.
La première carte linguistique du Nord du Maroc, à notre connaissance est celle réalisée par Mouliéras en 1888. Au début du siècle dernier, d'autres cartes seront réalisées par Biarnay (1947), Renisio (1950), suivies par celle de Colin la plus connue de tous. Nous soulignons que certaines cartes avaient un objectif colonial.
A la fin du XXème siècle, beaucoup de chercheurs marocains et étrangers ont essayé de dresser une carte linguistique du Maroc. On distingue ici deux méthodes de procéder : la première consiste à dresser une carte linguistique littéraire de l'espace linguistique marocain sans aucune illustration (selon le modèle de l'historien). La seconde accompagne la description avec une carte modèle. Ces cartes reprennent la même description de Colin et de Renisio, ce qui donne l'impression que les zones de transition entre l'arabe et berbère ne changent pas.
Certains travaux ont porté sur une seule localité Hilili6, d'autres sont réalisées au niveau régional, Benabbou7, Behnstedt et Benabbou8. La carte linguistique du Maroc qui a été réalisée par Boukous9 et ensuite par Mohammed Laghouat10. Ces dernières reprennent à peu près les mêmes schémas de Colin.
Les cartes signalées auparavant ne donnent pas beaucoup de précisions sur les lieux exactes des frontières, les villages limitrophes ne sont jamais cités. Il y a certains problèmes se rapportant à la topographie, ce qui rend difficile le repérage de la frontière sur le terrain. Certaines cartes reprennent des noms qui ne correspondent pas à la réalité du terrain. Dans sa monographie sur les dialectes de la région, Renisio ne donne aucune précision sur ses informateurs, leur origine exacte, et ne donne pas non plus les noms des localités frontalières.
Beaucoup de ces cartes ignorent l'îlot arabophone des ulād sƏttūt, qui se situe en plein Rif. Moulièras décrit en 1890, « le séttoutien est arabe de langue et de costume. Il parle l'idiome du Prophète avec une pureté remarquable, affectant souvent de se servir d'expressions recherchées ». La même erreur est reprise par les travaux qui suivront.
Nous avons relevé aussi que, concernant la tribu des bnī drār, une fraction des bnī znassƏn considérée comme une aire berbérophone, actuellement les deux régions sont arabisées. Un autre îlot berbérophone situé au Sud-Est d'Oujda celui des Zkāra semble avoir perdu du terrain.
3- Le berbère perd de l'espace au détriment de l'arabe
3.1. Situation au Nord d'Oujda :
Des fractions des bni AxalƏd se sont arabisées : les UššanƏn et les wlād lgādi et une partie des bni MƏngūš : les Bsara, les bni Mimūn, les bni xalūf et ahƏl sƏfrū (Cf carte n° 2). A Ahfir, le tiers de la population seulement parle encore berbère. On ne sait pas s'il s'agit d'autochtones ou d'immigrés récents de la zone rurale. A Berkān, la proportion des berbérophones est minoritaire, environ 10%. La carte (n° 1) montre bien qu'entre Ahfīr et Berkān, l'extension de l'arabe a envahi beaucoup de localités qui sont arabisées. C'est une configuration classique de la géographie dialectale. Les innovations linguistiques se propagent plus facilement et reprennent l'espace par les voies de communication.
La route d'Ahfīr à Berkān qui conduit à Nadōr est une région montagneuse et ne facilite pas les contacts linguistiques. Aussi tout le long de la route qui mène de Rās el ma vers Nadōr, région difficile d'accès, l'arabisation n'arrive pas à s'implanter. La frontière linguistique peut dépendre entre autre de causes géographiques, même si les villages voisins maintiennent des relations privilégiées. Dans certaines zones, le berbère reste strictement utilisé par les vieux de la tribus.
L'enclave arabophone des ulād sƏttūt (Cf. carte n° 3) signalé par Renisio comme berbérophone pouvait être à cette époque une localité partiellement arabisée
3.2. Situation au Sud-Est d'Oujda :
D'autres enclaves se sont arabisées : les bni būzƏggu, les bni yacla et les bu baxti (cf la carte n°3) et la frontière linguistique se déplace. Les bni yacla orientale qui vivent à la frontière algérienne, à Wād el HimƏr se sont aussi arabisés. Il est possible qu'ils soient arabisés pour favoriser leur établissement à l'usine de plomb de Wād el HimƏr. A Jerada, on nous a indiqué que le 1/3 de la population parle berbère. Dans cette région, les gens sont venus d'un peu partout du Maroc et s'y sont installés. Beaucoup d'entre eux sont venus de Sūs usant du tašƏlhit. Il est vrai que la communication entre berbérophone du Sūs et ceux de Jerada passe avec quelques difficultés. La population arabophone aussi est venue d'un peu partout. Tout ce métissage favorise l'usage de l'arabe. De ce fait, certains sūsi se sont complètement arabisés. Pour expliquer cette émigration massive des berbères et des arabophones à Jerada, certains anciens ouvriers nous ont dit qu'au départ à l'usine, il y avait beaucoup de décès, alors on payait des courtiers pour ramener des gens de partout.
Tous les voisins des Bni yacla, les Bu baxti ou les bxata fwāga se sont arabisés ou sont en phase d'arabisation. A l'oasis de Gafayt (dont l'étymologie donnée par les habitans "ža fayƏt" : (il est venu de passage), nos jeunes informateurs de la région qui sont tous arabophones, confirment que la population berbérophone est de 5% et que toute la population est arabisée jusqu'à l'âge de 35-40 ans. Un vieux résident nous confirmera aussi que seuls les vieux font usage du berbère. Par contre, la tribu des RwabƏc qui se sont installés à Gafayt, jeunes et vieux, confirment que les Baxta thata utilisent plus le berbère dans leur communication quotidienne et maintiennent la langue berbère.
De même, l'élément arabe et l'installation des šūrfa arabe, des tribus d'origine algérienne, les Hamzāwi, et une autre famille bédouine les Bni Guil semblent favoriser l'avance de l'espace de l'arabe.
3.3. Région de Taza :
Dans la région de Taza, (cf. carte n°4), la situation ne paraît pas changer de la même manière. A Sāka, en plein territoire berbère, la mobilité de la population arabophone dans cette région est importante, par ce que c'est le passage obligé de toute contrebande. Il faut préciser que la densité de la population dans la zone berbère orientale est très faible. A cause de la sécheresse, beaucoup de gens ont émigré vers les villes ou vers l’étranger et la zone a un aspect quasi désertique. Par exemple, entre cAyn Zora et Sāka nous n’avons rencontré aucune population entre la plaine de GƏll et Sāka. C’est une zone montagneuse non cultivable. Dans ces mêmes plaines se rencontrent seulement des ruraux isolés sur un territoire très large. Ceci rend difficile le traçage d’une frontière précise au kilomètre entre l’arabe et le berbère.
Les limites entre l’arabe et le berbère, ne sont pas aussi rigides que les autres idiomes. Il y a quelques spécialistes qui parlent d’union linguistique entre les deux langues et pensent qu’il y a un échange à tous les niveaux et parlent d’évolution communes comme par ex. le système vocalique.
De ce fait, dans les dialectes arabes de la région de Taza du type žbala, l’élément berbère est plus significatif. On le rencontre au niveau phonologique, concernant l’affriquation des occlusives, ex. « zīt » (Huile), « šāfat » (elle a vue). Notre enquête menée à Bni Lent montre que de nombreuses formes ont une origine berbère. Par exemple,. « catšawƏn » (petite branche), gullās, (cruche pour eau).
4. Répartition de quelques dénominations
Les cartes linguistiques nous renseignent sur les relations mutuelles des mots. Souvent, un mot ancien employé sur une aire assez vaste est rejeté à la périphérie de la zone par un mot nouveau. Les cartes montrent aussi que chaque mot a sa propre frontière et sa propre histoire.
Les quatre cartes suivantes illustrent bien que la frontière entre les parlers n’est pas abrupte, au contraire, elles démontrent qu’il y a plusieurs zones de transition entre eux.
4.1. La forme de tête
La 1ère carte (n° 5a) montre la répartition de la forme tête en berbère. Le tamazight présente la forme originale de « azƏllif ». Dans le dialecte rifain le (II) géminé se convertit en (dd) géminé, appicodental au appico-alvéolo-palatale. Pour une partie résulte en une fricative /ğ/ et même /g/. C’est une évolution phonétique qui existe également dans les langues romanes, « tenemos » en italien, « pollo » poulet avec une latérale apicodentale géminée en Castillan pollo avec une latérale prédorsoprepalatal, en Andalousie « poyo » avec une prédosoprepalatale sonore avec glissement ou une fricative poğo.
Certains dialectes arabes orientaux du Maroc, emploient le mot berbère «zallīf ». Etant donné que c’est un substrat berbère rifain et non tamazight, ceci provient d’un stade phonétique ancien. Nous avons constaté un échange sémantique «zallīf », dénomination de la tête de l’animal, la tête de l’homme a un nom arabe « rās ». C’est un phénomène qui existe aussi en anglais médiéval.
Les conquistadores francophones considéraient leurs langue comme supérieure aux parlers des indigènes (les langues germaniques). Alors, ils utilisaient un registre différent de celui utilisé par les indigènes. Par exemple, la chaise a un nom français « chair » et le tabouret a un nom germanique « stool ». Le veau a un nom germanique « calf », la classe dominante utilise un nom français « veal ».
4.2. Dénominations de la forme coude
Le second exemple, carte (n° 5b), nous montre les dénominations du « coude ». Les dialectes arabes de la zone avoisinante ont maintenu la forme berbère d’une manière constante : « tāgmmart”, les autres parlers ont intégré « gummāra ».
Par contre, certains dialectes berbères utilisent une forme d’origine arabe, dérivée de « marfaq » qui n’est pas utilisée par les arabophones de la zone. Ils utilisent la forme « taka burt » qui ressemble à la forme dialectale « kacb » (cheville), nœud, en arabe yéménite. Coude, « kacba » (cheville), en arabe marocain ou « kuc » (coude), « karcūb » (talon) en arabe syrien.
L’inter-échange entre dénominations comme coude, cheville, nœud, talon, s’explique facilement par une continuité de la signification.
La carte (n° : 6a) montre que certains dialectes arabes emploient une forme berbère pour le talon, « awraz » qui est une forme dérivée de l’arabe. Pour d’autres, c’est la forme berbère « inarz ». D’autre part, les dialectes berbères emploient des formes arabes ignorées dans les dialectes arabes voisins comme « tunnurt », « tinnot » (four), farna ou « rwudwad », « Iwudwad », (chauve-souris) « tēr allīl ».
4.3. Répartition de la forme Escargot
La dernière carte (n° : 6b) sur les dénominations de l’escargot, la forme berbère « aglāl » ou « glāl » (escargot), se trouve encore utilisés par les dialectée arabes. A côté de la forme « bāybu » d’origine berbère, existe une autre forme « byāw » assez similaire, identifiée par Colin comme berbère et également « bubbūš », « babbūš ». La forme berbère « buglāl » en dialecte tamazight des bni warayn pourrait être une contamination de « bubbūš », et « aglāl ». Chez les Wlād Mahžūb qui ne connaissent qu’une seule variété d’escargot il est désigné par le nom même de cette variété « bubcallu ».
On pourrait traiter « bu » comme un élément arabe ’abu = père qui se trouve dans beaucoup de noms d’animaux comme « bu nuwwāra » (Renard), « bu sakka » (Cobra), « bu brēs » (Salamande), « bu mƏnžƏl » (Sorte de serpent), « busalah » (sorte de bâton utilisé par le laboureur), « butƏllīs » (maladie qui affecte les yeux), « bubcallu » (sorte d’escargot).
5. Les dialectes arabes de l’Oriental et le substrat berbère
Dans les dialectes arabes du Rif orientale récemment arabisées, il y a moins de traits berbères. En phonologie, dans des endroits, nous avons rencontré une prononciation affriquée de /k/ « candakç », « cawrƏtaç » (s’il te plaît), considéré comme un défaut. Aussi en morphologie et en syntaxe les éléments berbère sont rares. La phrase relative dans la région de Taza se construit selon le modèle berbère : « rrāžžal d šuft » (l’homme que j’ai vu), « lƏmra d gazƏt » (la femme qui est passée)…
- Comment expliquer ce manque d’éléments berbères dans l’Est ?
Il y a deux affirmations complémentaires et opposées quant au bilinguisme et son effet : certains pensent que le bilinguisme, après une large période, conduit à une connaissance parfaite de langue et alors nous ne trouvons aucun effet de substrat. D’autres supposent le contraire, quand le bilinguisme dure assez longtemps il y a plus d’interférences. Il faut tenir compte du fait que le dialecte de Taza représente un arabe ancien par rapport à celui des dialectes de l’Est. Aujourd’hui beaucoup de facteurs contribuent à l’arabisation : La scolarisation, les moyens de communication.
Conclusion
De ce qui précède, il paraît clair que la traçage d’une frontière linguistique est un travail pluridisciplinaire qui doit réunir linguistes, historiens et géographes entre autres. En plus l’établissement de cartes linguistiques permet de comprendre l’histoire du mot d’une part, et de faire une synthèse sur les conditions de son évolution d’autre part.
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Notes
1- L'enquête a été réalisée entre 1999-2000.
2- Ibn xaldūn, kitāb 'al cibar wa diwān al mubtada wa al xabar fi 'ayām al carab wa 'al cažam wa al barbar.
3- 'albakri, description de l'Afrique septentrionale.- Paris, Ed. et trad de Mc. G. Slane, 1965.
4- Moulièras, Auguste : Maroc inconnu, Exploration du Rif, Maroc septentrional.- Paris, Librairie coloniale et Africaine, 1895.
5- 'abū dayf, atar 'al qabā'il 'al carabiyya fi 'ala hayāt 'al magribiyyah 1130-1472.- Casablanca, Impr. dār 'annašr, 1982.
6- Hilili, A. : qadāya lisāniya.- Fès, Info-print, 1999.- p.p.19-20.
7- Benabbou, M. : Etude sociolinguistique des parlers de la région du centre Nord et de la région orientale du Maroc : (arabe dialectal régional, berbère).- Paris V, Thèse pour le Doctorat d'université, 1992.- 2 Volumes
8- Behnstedt, P. et Benabbou, M. : Les parlers arabes du Nord-Est marocain.- A paraître in EDNA
9- Boukous, Ahmed : Société, langues et culture au Maroc Enjeux symbolique.- Pub. de la FLR, série n°8, 1995 (carte en annexe).
10- Laghouat, Mohammed : L'espace Dialectal Marocain, sa structure actuelle et son évolution.- In "Dialectologie et Sciences Humaines au Maroc".- Pub de la FLR, série n° 38.- p.p. 9-44.