Après un exposé introductif, présenté lors de l’ouverture officielle par l’architecte-urbaniste J.J. Deluz, militant pour une approche pluridisciplinaire du développement urbain d’Alger, et complété par une série d’interventions d’archivistes, cette importante manifestation scientifiques peut être assimilée à un nouveau départ de la recherche urbaine en Algérie et ce, après une dizaine d’années de repli scientifique lié aux convulsions politiques.

En effet, une centaine d’enseignants- chercheurs, de chercheurs, de praticiens et de décideurs -aussi-, ont participé à cette rencontre scientifique. Présentées par des chercheurs et des praticiens de haut niveau, de différentes spécialités et de divers pays parmi lesquels nous pouvons relever J.J. Deluz, M. Touili, J. Dakhlia, F. Cresti, M. Fantar, M. Roncayolo, P. Nuno Santos, B. Haumont, R. Sidi Boumédine, T. Guerroudj, A. Prenant, D. Sari, E. Ribbeck, J.P. Frey, M.L. Mouagal, O. Hachi, D. Lesbet..., les 84 communications ont donné lieu à  d’intenses débats, parfois houleux.

L’étendue des sujets sélectionnés par un comité scientifique international a donné lieu à l’organisation de quatre ateliers ‘‘Villes originelles’’ (17 communications), ‘‘Ville coloniale’’ (23 communications), ‘‘Le présent en devenir’’ (21 communications) et ‘‘Espaces publics, symbolisme et représentations’’ (23 communications). Lors de ce colloque qui fera certainement date dans la recherche scientifique portant sur Alger, un premier document, composé de deux tomes de 729 pages, considéré comme un recueil d’ ‘‘actes préliminaires’’ atteste de l’ampleur des travaux exposés et de l’intérêt que suscite Alger comme objet d’études et ce, en attendant une édition définitive, plus ramassée, en cours de publication.

auteur

Abed Bendjelid