Alger, capitale politique, économique et intellectuelle du pays, occupe une place particulière dans les préoccupations de l'Etat. De leur côté, les chercheurs, de toutes disciplines, ne sont pas en reste. Mais, force est de constater que les études globales ont quelque peu cédé le terrain devant des travaux, non moins importants, mais plus précis tant sociologiquement qu'historiquement et géographiquement. Tout se passe comme Si, par l'effet d'une sorte de division du travail, qu'aucun texte n'impose, il revient à l'Etat de réaliser les études d'ensemble -cette littérature grise à laquelle tout le monde n'a pas accès- et aux universitaires d'effectuer les recherches ponctuelles sur un sujet particulier. 1- Une question préalable se pose au lecteur: qu'est-ce qu'Alger? En janvier 1967, il est décrété qu’Alger est une ville constituée de dix arrondissements et son secrétaire général est nommé par décret; vieille(?) réminiscence de la dernière organisation de la période coloniale. Lors du découpage territorial de 1974, l'agglomération d'Alger et ses douze arrondissements font partie de la wilaya d'Alger. Or, un texte légèrement antérieur, mais de la même année et relatif à l'agglomération d'Alger cite parmi les communes concernées par ce texte: la commune d'Alger et ses douze arrondissements, les communes d’Aïn Taya, Bordj el-Kiffan, Dar-el-Beida, Rouiba, Réghaia, Birtouta, Douéra. Draria, Saoula, Birkhadem, Chéraga, A in Bénian et Staouéli. En février 1977, une ordonnance change radicalement le statut de la ville: elle devient une collectivité constituée par 13 communes et un Conseil Populaire de la Ville d'Alger (C.P.V.A.) est créé. Le secrétaire général est désormais nommé par arrêté du ministère de l'Intérieur. En janvier 1985, un décret, qui curieusement, ne fait aucune référence à cette ordonnance, dispose que 15 communes constituent une agglomération urbaine qui prend la dénomination « Ville d'Alger ». Le C.P.V.A. est reconduit. En mai 1997, est créé le gouvernorat du Grand Alger. Les termes du débat sur le statut d’Alger changent. La ville d’Alger est constituée de 28 communes urbaines dénommées arrondissements urbains. En fait, la ville d'Alger n'est dotée d'aucune institution propre. La ville d'Alger n'existe plus en tant que collectivité. La répartition, dans les 12 circonscriptions administratives, des 57 arrondissements urbains et communes, ne permet pas l'existence d'une structure administrative qui ressemblerait au C.P.V.A. Elle rend impossible une relation administrative directe entre les 28 arrondissements urbains héritiers des communes qui formaient jusqu'à présent la ville d’Alger. Il est, désormais, question de la wilaya érigée en gouvernorat et non plus de la ville, de la collectivité ou de l'agglomération urbaine d’Alger. C'est la wilaya d'Alger qui devient une collectivité territoriale à statut particulier dénommée Gouvernorat du grand Alger. Cette nouvelle collectivité territoriale regroupe, donc, d'une part, les 28 arrondissements urbains créés et d'autre part, 29 communes qui composaient l'assiette de la wilaya d'Alger et celles extraites des wilayas de Blida, Tipaza et Boumerdès. On serait presque tenté d'écrire que des modifications intervenant pratiquement tous les dix ans ont finit par faire disparaître Alger en tant que collectivité dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il n'y a plus d'Alger. Mais les problèmes d'aménagement urbain, de gestion urbaine, de vie citadine, de rapports entre les Algérois (comment les appeler autrement?), leur ville (!) et le pouvoir demeurent identiques ou presque. Ainsi, en juillet 1968, lorsque les élus de l'A.P.C. d'Alger adoptent le Plan d'Urbanisme Directeur, l'Etat a déjà d'autres projets pour la capitale, et il se dote d'instruments d'études et de moyens d'intervention directs. 2- Bureaux d'Etudes et grands projets: L'intervention directe de l'Etat. Plus que la CADAT, ECOTEC, c'est le COMEDOR[1] qui est chargé de réaliser des études dont le but est de faire d'Alger la vitrine d'un pays en pleine expansion, une capitale à l'échelle des plus grandes. En 1974, et par ordonnance, «aucune étude ou construction de quelque nature que ce soit... ne peut être faite... sans l'agrément préalable du COMEDOR »[2] Un quartier diplomatique, une cité gouvernementale, une cité des affaires économiques, un parc zoologique et des loisirs sont inscrits en 1973 et 1974, préparant avec d'autres projets dont la réalisation était en cours (le grand stade), le Plan d'Orientation Générale pour le développement de l'agglomération d'Alger (P.O.G.)[3]. Le P.O.G., approuvé par ordonnance en 1975, est exposé le 12 avril 1976. Il est présenté et discuté lors d'une journée d'information le 16 du même mois. Mais très vite, comme le note G. Mutin, les premières réserves apparaissent. Sa mise en œuvre exige la mobilisation de gros capitaux et une importante consommation de terres agricoles. Le P.O.G. est petit à petit réorienté, par petites touches, dans les années 1980. Le CNER[4] (Centre National d'Etudes et de Réalisations Urbaines), créé en 1980, est chargé de donner le ton d'ensemble et deux offices prennent en charge deux problèmes précis: la Casbah (OFIRAC) et la zone Hamma / Hussein-Dey (OFARES). Sortent de terre de grands projets: l'Université des Sciences et de la Technologie, le Riadh el Feth et le Makam Chahid, la Bibliothèque nationale, les grandes autoroutes et le Parc zoologique et de Loisirs. Le nouvel aéroport et le métro (dont la première ligne devait être inaugurée en 1985) restent en chantier. En décembre 1984, un conseil interministériel clôt la grande aventure du COMIEDOR. Le CNERU qui a entre temps changé de statut, s'attelle à redéfinir les contours de la capitale de l'an 2000. Enfin, en 1996, un Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme est approuvé qui confirme les grandes tendances mais révise à la baisse les grandes ambitions. 3-Alger et les Universitaires Les travaux sur Alger avant et après 1962, depuis la vénérable et incontournable thèse de René Lèspes jusqu'a celle de Mouaouia Saïdouni ont au moins un point commun. Par delà la diversité des disciplines de chaque auteur: une place importante est consacrée à l'histoire de la ville. L'histoire urbaine d'Alger semble fasciner sociologues, géographes, architectes alors même que les historiens sont absents. Deux thèmes majeurs apparaissent: la Casbah et l'urbanisme colonial. Tout se passe comme Si les mêmes problèmes se retrouvent par delà les périodes historiques: rapports de la ville à son site, organisation et contrôle de sa croissance, conséquences politiques et sociales de cette croissance, rapports des décideurs à la ville et statut des intervenants. rapports du pouvoir depuis le moment où Alger est devenu le centre du pouvoir légitime (contre Tlemcen) et capitale d'un Etat qui s'est imposé au Maghreb central. René Lespès en 1930, Jean Pelletier en 1956, Farouk Benatia en 1979, J.J. Deluz en 1981, Ahmed Amrouche en 1984, Maria Sgroï-Dufresne en 1986, Madani Safar-Zitoun en 1991, Larbi Icheboudène en 1994, Mouaouia Saïdouni en 1995[5], autant de thèses sur Alger qui Si elles n'ont pas toutes eu les faveurs de l'édition, méritent d'être signalées[6]. Il faut également rappeler les articles de Messaoud Taïeb, la communication de Georges Mutin et les études d' André Prenant [7]. Les études globales sur Alger sont finalement peu nombreuses. Les problèmes particuliers que peut vivre une grande ville, ceux des quartiers dont la Casbah ont beaucoup plus retenu l'attention des chercheurs. Par contre, alors que les textes de loi sont analysés et commentés, que les décideurs sont parfois identifiés, le processus de prise de décision, la part de tous les acteurs dans ce processus, leurs sources ne retiennent pas l'attention des chercheurs. Parmi les études qui ont été éditées, nous en avons retenu six: deux sur la Casbah: André Ravereau (par A. Bekkouche) et Djaafar Lesbet (par A. Lakjaa), deux sur Alger - qui ont fait l'objet d'une double lecture-: le livre de Maria Sgroï-Dufresne (par A.Bendjelid et A Lakjaa) et celui de Larbi Icheboudène (par A. Bekkouche et F: Soufi) et enfin celles de Madani Safar-Zitoun (par F: Soufi) et J.J. Deluz (par F: Soufi). Ravereau, André.- La Casbah d'Alger, et le site créa la ville. - Préface de Mostéfa Lacheraf.- Paris, Sindbad, 1989.- Collection Bibliothèque arabe. L'ouvrage de A. Ravereau dédié au maître et ami Hassan FA THY, symbolise le message d'une approche pour signifier la valeur autre que mythique de la Casbah: les hommes de l’Art originaires de l'Europe. jusqu'à nos jours fortement impressionnés par la décoration dei l’occident maghrébin et de l'Espagne. n'ont semble-t-il pas remarqué ce qu'elle offrait de pureté et de cohérence. Mostéfa LACHERAF dans sa longue préface, corrobore cette pensée en s'appuyant sur divers témoignages et rappelle quelques écrits où apparaissent tantôt Léon L'Africain, tantôt Fernand Braudel. Il nous invite à regarder ce patrimoine architectural comme le produit d'une société parfaitement organisée. Il note, au passage, que bien des indices et des détails historiques sont encore inexplorés et s'étonne qu'ils n'aient pas attiré l'attention des spécialistes de notre histoire nationale. En bref, il rend compte de la méconnaissance du vieux fonds populaire... tombé peu à peu dans l'oubli sous la pression conjuguée des vogues nouvelles frelatées. Il se rallie ainsi à l'objectif de A. Ravereau qui en expliquant la Casbah souhaite rendre justice à l'Algérie. L'idée principale autour de laquelle gravite toute la réflexion de A. Ravereau, tient au fait que la Casbah est unique et n'a pas sa pareille. La démonstration d'une telle allégation, s'attache à décrire l'architecture de la Casbah à travers des éléments de la maison et à les comparer occasionnellement à ceux d'autres architectures retenues pour similaires. Les différences révèlent la teneur des particularités de la Casbah pour tous les éléments qui la caractérisent. Prise dans sa globalité par rapport au site ou dans ses moindres détails constructifs et architecturaux, la Casbah est un exemple certain d'harmonisation des espaces, des fonctions et des formes. Le patio (west-ed-dar). émanation du climat méditerranéen et centre de composition, c'est le premier élément présenté à l’observation et autour duquel s'organisent les appartements. Il est un lieu de relations et de transparence supposant une étroite vie communautaire. Tout l'intérêt d'un tel espace réside dans l'adéquation de ses pratiques avec les activités de l'eau quotidiennement et abondamment utilisée. La maîtrise de cet élément considéré comme une valeur à utiliser rationnellement, a suscité des systèmes d'objets conçus pour la canaliser et la stocker en l'intégrant à la structure bâtie. De cette façon, même les eaux de pluie étaient récupérées dans des citernes creusées au-dessous des cours. Le K'bou, expression moins répandue que west-ed-dar, elle a donné naissance au mot alcôve. Il s'agit d'une loge dont l'emplacement et l'aménagement spécifiques en font un lieu privilégié pour les réceptions, les conversations ou même les travaux calmes nécessitant l'adossement. Le k'bou figure parmi les éléments qui caractérisent l'unicité de la Casbah. Espace conçu pour s 'asseoir et regarder à I 'extérieur, il n 'a de sens que porte ouverte. Sa position est faite pour satisfaire la vue en direction du patio qui est considéré comme un extérieur à l'intérieur de la maison et en direction de la rue qui est perçue sur toute sa longueur. La porte pensée ouverte où le sens de l'ouverture des vantaux se fait vers l'extérieur, est le signe d'une fonction qui accentue la spécificité de la Casbah. La poile des appartements de la Casbah d’Alger est un des principaux éléments qui rendent son architecture unique. Ravereau explique cet aspect par l'existence de galerie en cohérence avec celle d'un deuxième niveau. La porte pensée fèrmée correspond à une conception différente relative à la nécessité de défense. Il s'agit de la porte qui donne sur la rue et où le sens d'ouverture est vers l'intérieur. Ce dispositif permet de la bloquer en cas d'agression. L'espace attenant, la s’kiffa organise la transition entre la rue et le patio donnant ainsi la possibilité de laisser ouverte la porte au moment des grandes chaleurs. Les portiques et galeries confirment l'aspect d'une conception architecturale spécifique à la Casbah. Outre le fait qu'elle justifie le sens d'ouverture des portes, elle se traduit par l'agencement des arcs en ogive dans une problématique de composition spatiale. Le patio est le lieu de cette composition où ce type d'arc possède la capacité de variations harmonieuse en cas d'irrégularité géométrique... L'avantage... est que la hauteur entre la naissance de I 'arc est sa clé peut être constante même s'il y a variation dans l’ouverture. Il y a là un problème de fonction esthétique où l'ordre avec sa diversité d'utilisation, manquera dans bien des organisations architecturales. Au-delà de la forme, l'ornementation ajoute a l'originalité de la conception dans la pose des frises horizontales et les appliques verticales au droit des colonnes... jusqu 'à la dimension des anneaux de céramique qui composent parfaitement avec les dimensions de l'ensemble. Le chapiteau, tringle en bois pour la suspension, puis l'abaque, autres objets décrits et expliqués permettent de comprendre en quoi l'architecture de la Casbah est unique. La terrasse, élément de vie important, révèle sa distinction par le fractionnement qui est un critère de résistance contre les fissurations. Elle constitue une spécificité dans la mesure où Alger. . est le seul qui présente un parti pris aussi total des terrasses et cette configuration de cité descendant ainsi du haut d'une colline jusqu'à la mer. Comportant une pièce qu'on appelle le minzah, la terrasse est 1'endroit où se discerne l'expression d'une culture de voisinage basée sur la discrétion. L'escalier d’accès est lui aussi un lieu en soi. Il constitue une transition heureuse entre les différents niveaux et donne la possibilité d'exploitation constructive pour ne perdre aucune opportunité d 'usage de l 'espace. Dans son ensemble, l'ouvrage de A. Ravereau rend intelligible le concept d'unicité de la Casbah et procure les arguments nécessaires à sa clarté. Il devient une référence quand il s'agira de rappeler le caractère unique de la Casbah. On ne saurait enfin conclure sans revenir à la préface de M. Lacheraf: « Cette riche expérience architecturale dont l'auteur fait preuve, au double plan d'une technique et d'une sensibilité pareillement maîtrisées sans aucune fausse note et avec une juste harmonie dans la vision des choses et des gens. mériteraient d'être enseignée aux élèves de nos instituts d'architecture». Les leçons à en tirer s'appliquent notamment à la compréhension de processus et de principes de composition dans leur contexte culturel et à différentes échelles. Ceci étant, ne manquons pas l'occasion de dire que "La Casbah d’Alger."d'A. Ravereau, richement accompagné de photos de M. Roche, est un livre à offrir. Notes [1]- CADAT. Caisse algérienne d'Aménagement du territoire, créée dans le cadre du Plan de Constantine et dissoute en 1980; remplacée par l'Agence Nationale d'Aménagement du Territoire. ECOTEC: Bureau National d'Etudes Economiques et Techniques créé en 1967 et dissous en 1982. COMEDOR; Comité Permanent d'Etudes, de Développement, d'Organisation et d'Aménagement de l'agglomération d'Alger. Créé en novembre 1968, placé sous la tutelle de la Présidence du Conseil et transféré en décembre 1977 au ministère de l'Habitat [2]- Ordonnance n°74-67 du 14 juin 1974 portant création d'un périmètre d'extension et de développement urbain de l'agglomération d'Alger et d'un périmètre de protection de l'économie agricole. [3]-Deux études font une excellente synthèse de ce qui fiat entrepris alors dans les années 1970-1980: Rossard, Martine.- Alger: propositions pour l'an 2000.- Maghreb – Machreq, mai 1976 et Mutin. Georges.- Aménagement et développement d'Alger.- Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, fasc.2-3, avril-septembre 1986. Actes du Colloque sur les Métropoles arabes, Montpellier 1985. Pour la fin des années 1960 et les premières propositions, cf: Taïeb. Messaoud.- La structure urbaine d'Alger.- Annales de Géographie. n0473, 1971. et du même: Alger: développement, problèmes et perspectives d'une capitale.- Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, 1972. [4]- Le CNERU devient en 1983, le Centre National d'Etudes et de Réalisations appliquées en Urbanisme. [5] LESPES, René.- Alger. Etude de géographie et d'histoire urbaines.- Paris, Alcan, 1930; Pelletier. Jean.- Alger, 1955. Essai d'une géographie sociale.-Cahiers géographiques de Besançon, n06. Paris, Belles Lettres. 1959; Benatia, Farouk.- Alger; Agrégat ou cité. L'intégration citadine.- Alger, SNED, 1980; Amrouche, Ahmed. - Alger: une grande métropole. Evolution et structure de l'agglomération, insertion dans l'espace..- Thèse d'Etat, Paris W, 1984.- 2 vol.; Sgroï-Dufresne, Maria.- Alger, 1830-1954. Stratégies et enjeux urbains.- Paris, Ed. de la Recherches sur les civilisations, 1986; Deluz, J.J..- L'urbanisme et l'architecture d' Alger. Aperçu critique.- Alger / Bruxelles, OPUI Pierre Mardaga, 1988. [texte publié en 1981 à l'EPAU]; Safar-Zitoun, Madani.- Stratégies patrimoniales et urbanisation: Alger. 1962-1992.- Paris, L'Harmattan. 1996; lcheboudène, Larbi.- Mger, histoire et capitale de destin national.- Alger. Casbah Editions, 1997. [6] On peut relever dans: Ouahrani, Abdelkader .- Inventaire sélectif des thèses soutenues en France.- Recherches Urbaines sur l'Algérie. Cahiers du GREMAMO, n014, 1997; et dans: Sidi Boumediène, Rachid et Taïeb, Messaoud. - La recherche urbaine en Algérie. Un état de la question.- Tours, URBAMA. Pratiques Urbaines, n0 14, 1996, quelques titres de travaux sur Alger: soutenus tant à l'Université qu'à 1'Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme d' Alger (EPAU): Belkhatir, A..- les modes d'allocation de l'espace. Le cas d'Alger.- Paris I, 1987; Bouccekine- Bounaïa, S..- Vie sociale et rapport~ à l'espace... De la tradition à la modernité. (Etude dans une cité de la périphérie d'Alger).- Paris V, 1987, Anthropologie; Darbelet, Philippc.- Essai de structuration du centre d'Alger en quartiers.- Strasbourg, 1979, Géographie; Safi-Harb, Nabil .- Alger. comment échapper à un urbanisme linéaire.- Paris IV. 1975, Géographie ; Saïdouni, Mouaouïa. Rapports de force dans l'urbanisme colonial algérois (1830-1935) ou la genèse de l'aménagement urbain d'Alger.- Paris VIII. 1995; Sisbane Fatéma.- Disparités sociale et urbaine en milieu urbain. A propos d'Alger.- Paris X[l, 1975, Sociologie; Benabdekka, Noria.- Habitat illicite et stratégies urbaines à Alger.- EPAL, 1986; Bounab, Affifa. Gestion urbaine et idéal urbanistique: le cas d'Alger, 1954-1962.- EPAU, 1992.- Driss, Orkia.- Evolution, signification et présupposés de l'organisation spatiale: le centre d' Alger. - EPAU, 1990; Ider, Ouardia.- Rente foncière, utilisation du sol urbain et ségrégation sociale: le cas d'Alger dans les années 1980.- Paris VIII, 1986; Kateb, Kamel.- Causes et implications des interventions en tissu urbain existant sur le développement et le fonctionnement de la ville d'Alger.- EPAU. 1988; Hadjiedi, Ali.- Le Grand Alger. Activités économiques, problémes sociourbains et aménagement du territoire.- Alger, OPU, 1994; Hammache, Seddik. -La formation des espaces collectifs. Le cas d'Alger. EPAU, 1986; Ramdane, Ra:j~i.- Centre et centralité à Alger.- Constantine, 1981; Sidi Boumediene, Rachid. - Planification urbaine et décolonisation: à propos du cas d'Alger.- Grenoble, 1979. Ce recensement ne se prétend aucunement exhaustif Le lecteur peut être renvoyé à: 2000 thèses sur le Maghreb soutenues dans les universités françaises entre 1963 et 1994, Corpus Algérie.- Travaux et documents, n° la.- Tours, URBAMA. [7] - Pour les travaux de Messaoud Taïeb et la communication de Georges Mutin cf. note 3. Par contre, au moins trois articles d'André Prenant peuvent être cités: - Centralisation de la décision à Alger, décentralisation de l'exécution en Algérie. La mutations des fonctions capitales d'Alger.- Cahiers Géographiques de l'Ouest n°1, 1978; - Un épouvantail: l' « hypertrophie» d'Alger. Mythes et réalités.- in Problèmes urbains au Maghreb. Cahiers du GREMAMO, nos, 1987;- L'inversion du sens des migrations dans l'agglomération algéroise.- Cahiers du GREMAMO, n015, 1997.
Auteur
Amara Bekkouche