L’initiative de ce petit ouvrage correspond à une ambition dont l’originalité est de faire connaître une partie très importante et méconnue de la littérature algérienne, celle écrite en langue arabe. Basée sur une tâche essentielle de traduction et occasionnée par l’Année de l’Algérie en France, cette œuvre se propose d’apporter une nouvelle appréciation de sa diversité. Le classement présenté au sommaire donne un reflet sur les thèmes des réalités de l’image, du mythe, de la violence. C’est ainsi que sous une forme homogène et un point de vue panoramique englobant plusieurs générations, nous est offert un autre regard sur Tahar Ouettar, Abdelhamid Benhadouga, Merzag Bagtache, Béchir Mefti, Hamid Abdelkader, Yasmina Salah, Djillali Khellas, Laredj Waciny, Zaoui Amine, Ahlam Mostaghenemi… Outre la portée certaine de cette nouvelle publication dans le champ littéraire algérien, l’auteur conclut en attirant notre attention sur un fait qu’il estime être le plus significatif, celui de l’expression d’une écriture féminine.