Insaniyat N° 37 | 2007| Vécus, représentations et culturalité | p.07-15 | Texte intégral
Mahfoud Kaddache est décédé le 31 juillet 2006 à l’âge de 85 ans. Il laisse derrière lui une œuvre très riche.
Le parcours et l'œuvre de Mahfoud Kaddache participent indubitablement de cette histoire intellectuelle à faire de l’Algérie contemporaine. Il aura été le seul historien (universitaire, s’entend) à avoir exercé et produit avant et après 1962. Ses contemporains, Mouloud Gaïd (1916-1998), Mohamed Chérif Sahli (1906-1989) et Mostéfa Lacheraf (1917-2006) n’ont pas suivi de carrière universitaire comme le souligne Hassan Remaoun[1]. Pas plus Moulay Belhamissi, que Belkacem Saadallah n’ont publié avant 1962.
C’est dans la mouvance du mouvement national que Mahfoud Kaddache a apporté sa contribution à la construction - dans des formes politiques nouvelles, le mouvement scout principalement – d'un nouveau rapport à l’histoire de l'Algérie. Mais il est vrai que son nom n'apparaît pas dans tous les écrits signés ou non, publiés dans les journaux du mouvement national des années 1940-1950: Al Bassaïr, L’Algérie Libre, La République Algérienne, Liberté pour ne citer que les titres- phares.
D’une manière générale, on retrouve dans l'itinéraire de Mahfoud Kaddache, comme dans celui de ses contemporains, cette problématique de l’insertion de la question historique dans la conscience d'un historien, dans sa vie, son milieu et son temps. Il y a, quelque part, ce qu’Antoine Prost appelle l’enracinement personnel des questions historiques.[2] Il y a ce lien direct entre la question de l’historien et l'homme qui la pose. Dans une interview recueillie par Daho Djerbal, Mahfoud Kaddache rapporte qu'il doit sa passion de l'histoire à son instituteur Benhadj, militant SFIO[3], secrétaire du Congrès musulman en 1936[4]. Détail d'autant plus intéressant que l'on croise ce personnage tant dans la thèse de 3ème cycle que dans la thèse d'Etat de M. Kaddache, alors que le rôle historique des instituteurs et des militants algériens de la SFIO n'est que rarement évoqué dans notre histoire du mouvement national Et on sait très bien comment toute son œuvre est marquée du sceau de son engagement politique. Double engagement. Engagement partisan bien sûr, son militantisme scout favorisait ses liens avec le MTLD et lui montrait les lieux et les voies pour aller vers une autre Algérie, ce pays réel qu'étouffait l'Etat colonial, et engagement académique, par le respect de la source et l'exigence de l'exposition de l'archive.
Avant Abderrahmane Djillali, son aîné, avant Mouloud Gaïd et Mostéfa Lacheraf, Mahfoud Kaddache fait paraître son premier travail qui, tout naturellement, porte sur la Vieille Ville d’Alger, la Casbah[5] qui l'a vu naître en 1921. Ce travail lui a valu une critique élogieuse de l’historien, un peu marginalisé au sein de la faculté d'Alger, Marcel Emerit. Ce dernier écrit: " M. Kaddache a eu assez d'érudition et de courage pour nous présenter la casbah d'Alger telle qu'elle fut et telle qu'elle est devenue"… "Quiconque veut connaître Alger devra lire cette belle étude, impartiale et pénétrante".[6] Mahfoud Kaddache était alors professeur d’histoire au Lycée de Médéa. Sa carrière d’enseignant et surtout son engagement dans le mouvement des Scouts Musulmans Algériens, aux côtés de Omar Lagha et Salah Louanchi et dont il devient en 1953 le Commissaire Général[7], ont ralenti quelque peu son travail universitaire. Il s’implique dans les débats sur l’avenir de l’Algérie et la fin du statut colonial. Il est membre du comité de rédaction de Consciences maghrébines, revue lancée en mars 1954 par l’Association de la Jeunesse Algérienne pour l’Action Sociale (AJAAS, fondée au printemps 1952), avec André Mandouze, Salah Louanchi, Réda Bestandji et Pierre Chaulet.
La veille du 1er Novembre 1954, Mahfoud Kaddache participe en sa qualité de commissaire général des SMA à l’assemblée annuelle des chefs Scouts de France d’Alger. Il y prononce un discours sur «la nécessité de contacts entre les divers éléments ethniques et spirituels des jeunes d’Algérie».[8]
Après un séjour au centre d’internement de Berrouaghia, il collabore à l'Espoir, organe des Libéraux d'Algérie en juin 1956. Sa contribution à l’oeuvre des Centre sociaux et éducatifs, fondés par Germaine Tillion, lui vaut la haine des éléments de l’OAS. Il travaille, clandestinement pour le GPRA en sa double qualité de chef scout et d’intellectuel.
Après l’Indépendance et une courte expérience en tant que chef de cabinet de Maître Bentoumi, ministre de la Justice, Mahfoud Kaddache entame une carrière universitaire. Enseignant d’histoire contemporaine de l’Algérie, il a su faire partager à de nombreuses générations d’étudiants sa passion de l’histoire. Cette quête du pays réel s’accompagne chez Mahfoud Kaddache d’une exigence forte de l’archive. Historien militant, certes, mais historien positiviste intransigeant. Cette posture se retrouve dans chacun de ses ouvrages dans la place importante consacrée à la publication des archives qu’il a consultées.
On lui doit la fondation, en 1966 de la Revue d’Histoire et de Civilisation du Maghreb, qui succède, dans le cadre de la Société Historique Algérienne, à la défunte Revue Africaine. Il en est alors d’abord le secrétaire de rédaction dans un comité composé de Rachid Bourouiba, Charles Emmanuel Dufourcq, Paul-Albert Février, Pierre Grillon et Mouloud Mammeri. En 1968 alors qu’il devient directeur de la revue, il vit tout naturellement ce qui avait été appelé l’algérianisation de l’Université. Il soutient sa thèse de 3ème cycle sur «La vie politique à Alger 1919-1939» sous la direction de Xavier Yacono, ouvrage publié deux années plus tard. Le processus d’arabisation de l’enseignement de l’histoire à l’université qui entraîne la fermeture de la section francophone du Département d'histoire s’est accompagné d’une réévaluation de la place de l’Association des Ulémas dans l’histoire contemporaine de l’Algérie en général et du mouvement national en particulier. Il est écarté du Département d’histoire. Devenu Inspecteur général de Français, il sillonne l'Algérie et en profite pour visiter les archives des wilayas qu'il traverse et avancer dans ses recherches pour sa thèse de doctorat d’Etat.
Il apporte sa contribution aux travaux du Centre National d’Etudes Historiques mais lors d’une réunion le 7 mais 1975, présidée par Houari Boumediène, il prend la parole et se démarque des orientations que ce dernier donne aux historiens.
Il enseigne de nouveau l’histoire mais au sein du nouvel Institut de Bibliothéconomie de l'Université d'Alger qu'il dirige de 1976 à 1988[9]. En 1985, il retrouve la prison de Berrouaghia pour participer à la défense des détenus politiques qui y étaient incarcérés et qui devaient passer devant la Cour de sûreté de l’Etat pour atteinte à la sureté de l’Etat et association de malfaiteurs.
C’est à lui que revient la publication du premier livre de témoignages sur le 1er Novembre 1954 Récits de feu et dont il signe la préface. En 1980, il publie sa thèse d’Etat Histoire du nationalisme algérien, Question nationale et politique algérienne, 1919-1951.
Dans ces années 1980, il aura eu à faire face aux attaques virulentes que lançait Mouloud Kassim contre les historiens universitaires. La grande presse écrite et les médias lourds préféraient donner la parole aux témoins du mouvement national et à ceux de la Guerre de Libération nationale plutôt qu'aux historiens. Cette tendance avait été amorcée déjà en 1975 et elle s'accentue lors de la polémique Mahfoud Kaddache/Mouloud Kassim (El Moudjahid, 6, 23, 30 avril et 8 mai 1986). Véritable polémique mais faux débat sur une vraie question de fond: la légitimité de l'histoire et de l'historien. L’histoire est bien la discipline universitaire, la science la moins bien protégée. Pour Mahfoud Kaddache, le débat sur l'Histoire ne concerne en priorité que les historiens et ces derniers n'ont pas à se plier aux injonctions non académiques.
Par contre, le débat, qui n’a jamais eu lieu entre Mahfoud Kaddache et Belkacem Saadallah, aurait peut-être montré comment l’histoire du mouvement national est lue à partir de deux positions politiques différentes. A la question de la filiation ENA/PPA/MTLD du premier, répond celle de la place occupée, au sein du mouvement national, par l’Association des Ulama, chez le second. Aussi, profondément enracinée dans la personnalité de celui qui la pose, la question de l’historien ne se formule que solidaire de documents où elle cherche ou/et trouve réponse. Et l’on comprend comment un historien peut être fourvoyé par ses sources. Et l’on comprend alors cette exigence de l’archive qui fut celle de Mahfoud Kaddache. On la retrouve dans tous ses livres à l’appui de ses démonstrations comme réponse à ceux qui éventuellement le contrediraient C'est cette exigence qui lui permet de faire la démonstration du rôle éminent de l'Emir Khaled au lendemain de la 1ère Guerre Mondiale, au cours d'un échange de points de vue avec Charles-Robert Ageron dans Algérie-Actualité.
Parce que l'histoire est une action citoyenne, il aura finalement été le seul historien à réaliser une histoire générale de l’Algérie qu'il regroupe pour son éditeur français en un seul et gros volume: L'Algérie des Algériens, de la préhistoire à 1954. A-t-il relevé cette maladroite note de son éditeur en page 4 de couverture du livre? "Cet ouvrage monumental retrace l'histoire complexe et mouvementée de l'Algérie, depuis son occupation (sic!) au Paléolithique jusqu'à la domination des derniers envahisseurs, les Français." L'Algérie aurait-elle eu pour vocation à être occupée depuis le Paléolithique? Il a achevé cette oeuvre par une synthèse de la Guerre de Libération: Et l'Algérie se libéra. Certes, on peut y trouver une sorte de vision téléologique de l’histoire lorsqu'il écrit que : "La Guerre de Libération (1954-1962) couronne ces longues résistances, le territoire algérien a recouvré ce à quoi il aspirait depuis des siècles."
Il est vrai que malgré toutes les précautions qu'il pouvait prendre, par rapport au recul que l'historien se doit d'avoir avec son objet, le militant Kaddache pointait derrière l'historien mais ce dernier ne faisait pas de véritable concession au premier. Et même s'il affirme, en substance, dans sa magistrale thèse de 3ème cycle, que Musulmans et Européens vivaient côte à côte mais ne se croisaient pas, se croisaient mais ne se voyaient pas, il n'en fait pas moins la démonstration que l'on ne peut faire une histoire de l'Algérie qui soit rigoureuse en faisant l'impasse sur l'une des deux communautés. Mais il est allé encore plus loin à tel point qu'un tel travail est quasiment impensable aujourd'hui. En développant sa thèse sur la montée du mouvement national à Alger et plus précisément sur le courant nationaliste, il fait de lumineuses ouvertures sur l'histoire démographique et sur l'histoire économique et sociale. Rien n'échappe à sa curiosité, ni les débats du Conseil Municipal d'Alger, ni la presse. Il fait la démonstration non seulement des interférences inter-communautaires, mais surtout il nous fait comprendre comment ces luttes politiques ont pour objet la conquête du pouvoir symbolique - ce pays réel - par la reconquête de l'espace. Il nous entraîne vers la connaissance de cet espace (la ville d’Alger) et son évolution.
En parallèle, Mahfoud Kaddache entame son Histoire Générale de l'Algérie. Quatre ouvrages, chacun consacré à une période, qu'il réunira en un seul et gros volume: l'Algérie des Algériens.[10] Son Algérie durant la période ottomane tout en le ramenant à son premier travail et à son cours de propédeutique Lettres, lui permet surtout de remettre cette période à sa juste place dans l'histoire.[11] On s’est mépris, sur la place des Ottomans dans notre histoire comme l’on s’est mépris sur celle des Zyanides. Certes des historiens universitaires (Moulay Belhamissi, Nacerdine Saïdouni, Lemnouar Merrouche puis Aïcha Ghettas, Fatma-Zohra Guechi, Isabelle Grangaud …) et quelques historiens non universitaires (Mehdi Bouabdelli et Mouloud Kassim) ont essayé de procéder à la réévaluation de cette partie de notre histoire face aux imprécations (peut-on les nommer autrement?) des historiens coloniaux mais également celles des anthropologues et des politologues pressés d’aujourd’hui. S'il n'a pas renouvelé fondamentalement nos connaissances, il les aura au moins mises en place. Il les aura inscrites dans une perspective historique plus large, celle de la formation de l'Algérie.
«Je crois que notre culture est enracinée dans l’amazighité, enrichie par la civilisation arabo-musulmane et ouverte à la modernité» répète-t-il en 1991[12], confirmant ses positions sur la question de la culture et des intellectuels exposées lors d’un débat organisé par Parcours maghrébins: «la langue berbère est la plus ancienne…C’est une langue qui a résisté à toutes les invasions … et qui a été occultée… L’empreinte islamique est restée indélébile jusqu’à nos jours. C’est une des caractéristiques de notre pays… Dans le mouvement national, la revendication culturelle a essentiellement porté sur la langue arabe et l’Islam. C’est un fait… Je ne vois pas pourquoi la langue berbère ne peut pas être récupérée, développée… »[13]
Enfin son dernier acte en tant qu’universitaire aura été d’exprimer sa disponibilité à faire partie de cette commission mixte d’écriture de l’histoire suggérée par le ministre français des Affaires étrangères M. Douste-Blazy. Il confirmait ce qu’il avait déclaré en clôture du Colloque organisé à Paris, en novembre 2000, en hommage à Ch-R. Ageron: «Je rêve pour l’Algérie d’une histoire qui ne soit pas une histoire coloniale ni une histoire nationaliste mais une histoire des peuples, de leurs conditions, de leur culture et de leurs aspirations et où les jugements portés seraient exprimés en fonction des droits de l’homme à la dignité, à la liberté et à la vie, dans la paix et la justice.»
Fouad SOUFI
Bibliographie
Cette recension est incomplète.
Il reste encore à repérer ces nombreux écrits dispersés à travers de nombreux actes de colloques et de revues tant en Algérie qu’en France notamment. Mahfoud Kaddache avait publié, entre autres, un important article dans la Revue d’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale sur l’action de Hocine Lahouel dans le Sud-Oranais (Méchéria El Bayadh), où il y avait été assigné à résidence au début des années 1940.
- La Casbah sous les Turcs, Documents n°55 de la série culturelle Documents algériens, 1951.
- La Casbah de nos jours, Document n°56 de la série culturelle. Documents algériens, 1951.
- «Le parti communiste et la question nationale algérienne 1919-1939», Revue d’histoire et de Civilisation du Maghreb, n°2 en arabe, 1966.
- «La question nationale et le Parti communiste entre 1919 et 1939» RHCM, n°2, janvier, 1967.
- «L'activité politique de l'Emir Khaled entre 1919 et 1925», RHMC, n°4 (en arabe), 1968.
- «L’utilisation du fait berbère comme facteur politique dans l’Algérie coloniale». Actes du Premier Congrès d’études des cultures méditerranéennes d’influence arabo-berbères, Alger, SNED, 1970.
- «La vie politique à Alger 1919-1939», Alger, SNED, 1970.
- «L’émir Khaled, jeune étudiant et officier», RHCM n°10, (en arabe), 1973.
- L’Emir Abdelkader, Alger, SNED, Collection Arts et Culture, 1974.
- «Les événements de Constantine (août 1934)» RHCM, n°12, (en arabe), 1974.
- Il y a trente ans, le 8 mai 1945, Paris, Edition du Centenaire, 1975.
- «L’émir Khaled 1875-1936. Un maillon de la résistance algérienne», in Les Africains [Paris], Editions Jeune Afrique, Tome IV, 1977.
- Préface Récits de feu, Alger, SNED-S.N. El Moudjahid, 1977.
- Histoire du nationalisme algérien, question nationale et politique algérienne, 1919-1951, Alger, SNED, 1980, réédition Edif, 2003.
- L’Algérie médiévale, Alger, SNED, 1980, ENAL, 1992.
- «Réactions algériennes à l'occupation française», in Réactions à l'occupation française de la Tunisie en 1881. Actes du 1er séminaire sur l'histoire du mouvement national (29, 30 et 31 mai 1981), Sidi Bou Saïd, Tunisie. Tunis, MESRS et CNUDST, 1981.
- L'Etoile nord-africaine 1926-1937. Documents et témoignages pour servir à l'étude du nationalisme algérien, Alger, OPU, 1984.
- L’Emir Khaled, Documents et témoignages pour servir à l’étude du nationalisme algérien, Alger, OPU, en collaboration avec Mohamed Guennanèche, 1987.
- L’Algérie dans l’histoire. Alger, OPU/ENAL, 1987. Tome 4 (2- Les résistances politiques 1900-1954).
- «La revendication de L'Indépendance dans le mouvement national algérien». Colloque l'Etoile Nord-Africaine et le Mouvement National Algérien. Paris, Centre Culturel Algérien, 1987.
- L’Algérie durant la période ottomane, 1988, réimpression OPU, 1998.
- Préface Abdoun, Mahmoud, Témoignage d’un militant du mouvement nationaliste, Alger, Dahlab, 1990.
- Chronologie de l’histoire de l’Algérie, Alger, Archives nationales, 1990-1991.
- L’Algérie dans l'antiquité, 5ème Edition ENAL, 1992.
- Le PPA 1937- 1939. Documents et témoignages pour servir à l’étude du nationalisme algérien, Alger, OPU / Mohamed Guennnèche, 1993.
- «Les tournants de la guerre de libération au niveau des masses populaires». Actes du Colloque La guerre d’Algérie et les Algériens 1954-1962, Paris, Armand Colin, 1997.
- Communication au Colloque Centenaire de Ferhat Abbas Sétif, 1998.
- Communication à la Journée organisée par le Quotidien d’Oran sur le Centenaire de Messali, 1998.
- L’Algérie des Algériens. Histoire de l’Algérie, 1830-1962, Alger, Editions du Rocher Noir, 1998.
- «Itinéraire de Messali», Messali Hadj, Le retour de l’histoire, Numéro Spécial Le Quotidien d’Oran, 3 juin 1999.
- «Le mouvement Jeune Algérien», Colloque Messali Hadj, Tlemcen, mars 2000.
- Et l'Algérie se libéra, 1954-1962, Paris, Ed. Paris Méditerranée, 2003.
- L'Algérie des Algériens de la Préhistoire à 1954, Paris, Ed. Paris-Méditerranée, 2003.
- «Les soldats de l’avenir. Les Scouts musulmans algériens (1930-1962)». Témoignage de Mahfoud Kaddache in De l'Indochine à l'Algérie. La jeunesse en mouvements des deux côtés du miroir colonial, 1940-1962, sous la direction de Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès. La Découverte.
- «Les absents au rendez-vous du Premier novembre», in Le 1er Novembre 1954, La nuit rebelle, Ouvrage collectif, Ed. La Tribune, 2004
- «Etat, Indépendance et politique, 1916-1962» Communication au Colloque La pensée politique algérienne, 1830-1962, Alger, ANEP, 2005
- Préface Hocine Nouara, Les intellectuels algériens. Mythes, mouvance et anamorphose. Des années de braise aux années de feu. Alger, Dahlab-ENAG, 2005.
Quelques interviews dans la presse de langue française
- Algérie Actualité 1981, reprise par El Watan du 6 août 2006 Daho Djerbal réédité dans Le 8 mai 1945, Alger, ANEP, 2006.
- El Watan, 28 novembre 1991, Mahfoud Kaddache, L’histoire au présent. Propos recueillis par Mohamed Chérif Ghebalou.
- Horizons 15 juin 1993 Le soleil et le tamis, Entretien avec Mahfoud Kaddache, réalisé par N.D.
- La Nouvelle République, 15 décembre 1998, Entretien avec Rachid Mokhtari.
- Medium Magazine, n° 2, sans date (février 1990 ?), Entretien avec M. Mahfoud Kaddache, historien, réalisé par Brahim Taouchichet.
- Liberté 12 décembre 2000, La France doit assumer son passé devant le tribunal de l’histoire.
- Parcours Maghrébins Questions de culture, table ronde animée par H'mida Layachi et Naïma Chekchak.
Notes
[1] Remaoun Hassan, «Les historiens algériens issus du mouvement national», in Insaniyat [Oran], n° 25-26, 2004.
[2] Prost, Antoine, Douze leçons d'histoire, Paris, le Seuil, 1996.
[3] Section Française de l'Internationale Ouvrière, ancien nom du Parti Socialiste Français.
[4] Interview accordée à Daho Djerbal pour Algérie Actualité en 1981, rééditée par l’ANEP, en 2006, en annexe à la réédition de son petit opuscule sur le 8mai 1945, et reprise par El Watan du 6 août 2006.
[5] Voir Bibliographie jointe.
[6] Revue africaine 1951.
[7] Toutes les informations sont extraites de: Les soldats de l’avenir. Les Scouts musulmans algériens (1930-1962). Témoignage de Mahfoud Kaddache in De l'Indochine à l'Algérie. La jeunesse en mouvements des deux côtés du miroir colonial, 1940-1962, sous la direction de Nicolas Bancel, Daniel Denis et Youssef Fatès. La Découverte, 2007. On pourra lire avec profit: Louanchi, Anne-Marie, Louanchi, Salah, Parcours d’un militant algérien, Alger, Ed. Dahlab, 1999 et Derouiche, Mohamed, Le scoutisme, école du patriotisme, Alger, ENAL-OPU, 1985.
[8] Mme Kerzabi m’a gentiment signalé que dans le cadre du PNR Jeunesse, Sport et Revendication nationale, dont la responsable était Mme. Belabed, il était chargé de la partie Mouvement scout.
[9] Après avoir occupé la place de vice-recteur chargé de la post-graduation de 1988 à 1992, il rejoint l'Institut de Bibliothéconomie pour y présider le Conseil Scientifique jusqu'à son décès. Je remercie Mohamed Chaïb et Achour Sellal pour ces précisions.
[10] Un titre pour répondre à l'Algérie des Français, m’avait-il dit.
[11] J’en renvoie à l’entretien réalisé par Brahim Taouchichet avec Mahfoud Kaddache in Medium Magazine, n° 2, sans date (février 1990?), à ce sujet.
[12] El Watan, 28 novembre 1991, Mahfoud Kaddache, L’histoire au présent. Propos recueillis par Mohamed Chérif Ghebalou.
[13] Parcours maghrébins, n°29, juin 1989. Table ronde animée par H'mida Layachi et Naïma Chekchak, avec Mahfoud Kaddache, Nourredine Saadi, Ferhat, Mohand Biri, Youssef Sebti et Chawki Salhi.